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Les captages sont les ouvrages les plus
importants du S.I.E.A. de La Faye car ils produisent l'eau
qui va alimenter l'intégralité du réseau
de distribution.
Sur le S.I.E.A. de La Faye, ces ouvrages sont
uniquement des captages de source d'eau souterraine. La
plupart de ces sources sont issues de fissures dans le socle granitique
caractéristique du Massif Central et de l'Auvergne. Cela
signifie que l'eau circule rapidement sous terre contrairement
aux nappes phréatiques que l'on rencontre dans les régions
calcaires. Les sources captées par le S.I.E.A. de La Faye
sont peu profondes, elles sont donc très influencées
par les précipitations. Notre ressource en eau est donc
très fragile tant au point de vue de la qualité
que de la quantité. C'est pour cette raison que le S.I.E.A.
de La Faye a entamé une procédure de périmètre
de protection afin de garantir la sécurité de
l'alimentation en eau. Cette procédure est actuellement
en cours d'achèvement.
L'ensemble des captages du S.I.E.A. de La Faye
produisent à eux tous et en moyenne 4 500
m3 d'eau potable par jour. Pour
tout connaître sur la production
des captages vous pouvez aller ici.
Les captages sont des ouvrages la plupart du
temps construits en béton et enfouis à plusieurs
mètres dans le sol.
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Captage de Puy-Gros 3 et son périmètre
de protection immédiate
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Lors de la conception d'un captage,
la première étape consiste à dégager
la source repérée par un hydrogéologue puis
de creuser jusqu'à trouver le socle rocheux imperméable.
La deuxième étape consiste à positionner le
ou les drains afin de capter le maximum d'eau. Enfin, la dernière
étape consiste à construire l'ouvrage en lui-même
et à remblayer la fouille par dessus les drains.
Tous les captages sont à peu près
constitués des mêmes éléments qui sont
:
1 - un drain : il s'agit
d'un tuyau en béton ou en plastique percé de petits
trous afin que l'eau puisse passer à travers. Il capte la
source que l'on a préalablement repérée. La
plupart du temps il y a deux drains qui forment un V en direction
de la source afin de capter un maximum d'eau. On peut également
rencontrer trois drains réunis sous forme de patte d'oie.
Le tuyau qui arrive dans le captage n'est pas l'extrémité
du drain mais un simple tuyau aux parois pleines qui prolonge le
drain. Ceci évite de capter des eaux parasites dues à
la pluie. Les drains sont toujours placés sur la source repérée.
Il peut également y avoir plusieurs drains qui captent plusieurs
sources pour un seul captage.
2 - un bac de décantation
: comme son nom l'indique, il reçoit l'eau du drain et permet
à celle-ci de se débarrasser des éventuels
grains de sable qu'elle pourrait charrier en passant dans le drain.
D'une capacité modeste, 1 à 2 m3,
on appelle un captage "captage-réservoir" lorsque
le bac de décantation peut contenir un volume supérieur.
Par exemple, le captage-réservoir de la Chambade sur la commune
d'Olmet
à une capacité de 20 m3
et ceci pour satisfaire la consommation de plusieurs habitants.
Il s'agit en fait de petits réservoirs dans lesquels coulent
une ou plusieurs sources. Le sable accumulé au fond du bac
de décantation est évacué lors des nettoyages
annuels. Ce sable ne peut pas passer dans la conduite de départ
du captage car celle-ci se situe toujours quelques centimètres
au dessus du fond du bac.
3 - une vidange : pour
nettoyer un captage, il faut pouvoir vider le bac de décantation.
C'est grâce à la vidange située au fond du bac
que l'on peut vider ce dernier. Elle fonctionne comme le siphon
d'un évier qu'on débouche à cette différence
près que le bouchon est ici une bonde de surverse, c'est
à dire un tuyau en plastique placé verticalement dans
le trou de la vidange. Cette bonde sert également d'évacuation
pour le trop-plein du captage. Le fond du bac de décantion
est fait de telle façon que l'eau s'écoule vers la
vidange, c'est le point le plus bas du bac de décantion.
On vidange le bac de décantation en retirant le tuyau de
trop-plein de la vidange comme on le ferait en retirant le bouchon
du siphon d'un évier.
4 - un trop-plein
: il peut arriver que le captage déborde lorsque ce dernier
produit plus d'eau qu'il ne s'en consomme. Pour éviter que
l'eau ne passe par dessus le mur du bac de décantation et
ne se retrouve dans la chambre de visite, le bac de décantation
est muni d'un trop-plein ou bonde de surverse. Il s'agit d'un tuyau
en plastique d'assez large section enfoncé verticalement
dans le trou constitué par la vidange situé au fond
du bac. La hauteur de ce tuyau est légèrement inférieur
de quelques centimètres à la hauteur du bac de décantation
ce qui fait que lorsque l'eau monte trop haut dans le bac elle tombe
par surverse dans le tuyau de trop-plein. L'eau est ensuite dégagée
par la vidange et évacuée en dehors du captage.
5 - une crépine
: la crépine se fixe à l'entrée de la canalisation
qui part du captage pour aller alimenter les réservoirs.
Elle s'installe à l'intérieur du bac de décantation.
Il s'agit d'une pièce en plastique, parfois en inox, qui
a pour but d'arrêter d'éventuels débris, comme
des brindilles par exemple, avant qu'ils n'entrent dans la canalisation.
La crépine est une sorte de gros filtre qui effectue un dégrillage
sommaire sur l'eau. |
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Captage de Puy-Gros 1 : arrivée du drain, bac
de décantation,
tuyau de vidange / trop-plein et crépine
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- une chambre de visite : appelée aussi chambre sèche
ou chambre de vannes, c'est la partie du captage où les agents
d'entretien peuvent venir pour faire des prélèvements
d'eau ou mesurer les débits. Pour des raisons d'hygiène
et de sécurité, il est impératif de rester
dans cette partie du captage pour ne pas contaminer l'eau captée.
La chambre de visite contient la vanne, le compteur et l'échelle
du captage. C'est dans cette partie que se trouvent également
les aérations (soit par la cheminée du capot soit
par les grilles moustiquaires). La chambre de visite présente
également une évacuation d'eau en son point le plus
bas (appelée grille d'évacuation ou puisard) qui est
utilisée lors des nettoyages annuels de la chambre de visite.
7 - une vanne : la vanne,
appelée aussi vanne de sectionnement ou robinet d'obturation,
permet de déconnecter le captage du reste du réseau.
C'est utile lors du nettoyage du captage pour ne pas envoyer d'eau
salie dans le réseau, ou bien lorsqu'une contamination est
décelée pour interrompre l'adduction vers les réservoirs.
Le schéma suivant montre le fonctionnement d'une vanne à
opercule : |
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Principe de fonctionnement d'une vanne de sectionnement
Modèle : RVOC-ES (Ramus
Industrie)
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8 - un compteur
: la présence d'un compteur n'est pas systématique
dans les captages car généralement, l'eau produite
va directement dans un réservoir où se trouve déjà
un compteur divisionnaire. Il sert surtout dans les captage-réservoirs
pour connaître la consommation des habitants alimentés
par ce captage. Le compteur ne mesure donc pas la production du
captage car lorsqu'il y a trop d'eau, celle-ci part en surverse
par le tuyau de trop-plein et n'est pas comptabilisée.
9 - une grille d'évacuation
: indispensable pour nettoyer la chambre de visite, la grille d'évacuation,
appelée aussi puisard, permet d'évacuer l'eau de nettoyage
de la chambre. Cette sortie est reliée à la conduite
de la vidange et du trop-plein pour sortir l'eau en dehors du captage.
Au cas ou le trop-plein serait bouché, la grille d'évacuation
permet de vider la chambre de visite de l'eau qui déborde
du bac de décantation.
10 - une aération
: dans un milieu confiné comme celui d'un captage où
beaucoup d'eau se retrouve dans une petite pièce, des problèmes
de condensation sur les murs apparaissent et risquent de dégrader
le béton de l'ouvrage. Pour éviter ceci, des aérations
sont placées en haut des ouvrages (cheminée d'aération
par le capot, aérations murales avec grilles moustiquaires)
ce qui a pour conséquence d'assécher l'air à
l'intérieur du captage. Ces entrées d'air sont en
revanche une ouverture pour les insectes (moustiques), c'est pour
cela qu'elles sont protégées par des grilles moustiquaires
à mailles très fines.
11 - un accés
: soit par une porte métallique soit par un capot au sommet
du captage. Dans les deux cas, il faut impérativement que
l'accés possède un joint d'étanchéité
pour éviter l'intrusion des insectes.
12 - un clapet anti-retour
en sortie de vidange : toujours pour empêcher l'intrusion
d'insectes ou de petits animaux dans le captage, la sortie de la
vidange située à l'extérieur du captage doit
être équipée d'un clapet anti-retour muni d'un
joint en caoutchouc. Cette sortie permet d'évacuer l'eau
du captage lorsque celui-ci est vidangé ou lorsque l'eau
déborde par le trop-plein ou lorsque l'on nettoie la chambre
de visite et que l'eau s'évacue par le puisard. Fortement
recommandés par les services de la D.D.A.S.S., ces petits
clapets sont malheureusement difficiles à trouver dans le
commerce.
13 - une borne de localisation
du drain : afin de pouvoir repérer le drain et son orientation
par rapport au captage, il est impératif de positionner au
sommet du drain, lors de la construction du captage, une borne en
béton d'un mètre de haut. Malheureusement, rares sont
les captages ayant bénéficié de la mise en
place d'une borne lors de leur conception.
Le schéma suivant vous permettra de mieux
comprendre le fonctionnement d'un captage et de ses différents
éléments : |
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Schéma de fonctionnement d'un captage
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Voici la liste des 34 captages que possèdent
le S.I.E.A. de La Faye. Ils sont classés suivant la commune
où ils se situent. Vous pouvez cliquer sur leur nom pour
consulter leur fiche signalétique.
Sur la commune du Brugeron
:
01 - Captage de Puy-Gros 1
02 - Captage de Puy-Gros 2
03 - Captage de Puy-Gros 3
04 - Captage de Puy-Gros 4
05 - Captage de Puy-Gros 5
06 - Captage de Piroux
07 - Captage de Ferrouillat 1
08 - Captage des Fanges 1
09 - Captage des Fanges 2
10 - Captage de Ponchon
11 - Captage de Tourlonias
12 - Captage des Echelettes
Sur la commune de la Chambonie (42) :
13 - Captage de Ferrouillat 2
Sur la commune de Saint-Amant-Roche-Savine
:
14 - Captage de Lafont
15 - Captage de Chevalier Haut
16 - Captage de Barbaliche
17 - Captage des Gouttes Haut
18 - Captage des Gouttes Bas
Sur la commune d'Olmet
:
19 - Captage d'Olmet 1
20 - Captage d'Olmet 2
21 - Captage-réservoir de La Chambade
22 - Captage-réservoir de Montpellat
23 - Captage-réservoir de Montguillet
24 - Captage-réservoir de Fétus
25 - Captage de La Faye 1
26 - Captage de La Faye 2
27 - Captage de La Faye 3
28 - Captage de La Faye 4
29 - Captage de La Faye 4 bis
30 - Captage de La Faye 5
Sur la commune d'Augerolles
:
31 - Captage-réservoir de La Brousse
32 - Captage de la Loubière
33 - Captage du Trévy
Sur la commune de la Renaudie
:
34 - Captage de Rocher du Garret
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