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COMMUNE DE MARAT

   Seule une petite partie de la commune de Marat est alimentée par le S.I.E.A. de La Faye. L'autre partie de la commune est gérée par le S.I.A.E.P. du Fossat. La partie alimentée par le Syndicat est constituée de petits hameaux trop éloignés du réseau principal du S.I.A.E.P. du Fossat pour être raccordés à ce dernier. Il n'y a pas d'ouvrage appartenant au S.I.E.A. de La Faye sur le territoire de la commune de Marat.

Un peu d'histoire :

   Les habitants de Marat se nomment les Maratois.

   L'origine de la paroisse et de la commune de Marat remonte aux premiers siècles de notre ère, si l'on se réfère à des fragments de poteries et de tuiles retrouvés à proximité du village de Mirat, quelques centaines de mètres au Sud-Ouest du bourg actuel. Dès l'époque mérovingienne, Marat fut sans doute paroisse. C'est ce que tendent à prouver deux sarcophages découverts à proximité de l'église. Au Xe siècle, le village appartenait aux Montboissier qui le donnèrent, en 970, au prieuré de Cunlhat lequel le conserva jusqu'à la Révolution. Cette paroisse comptait néanmoins plusieurs fiefs, perceptibles encore aujourd'hui grâce à l'architecture : maisons fortes, tour, manoir ou fermes fortifiées du Genhilhat, du Go, du Gripel, du Theillet, du Pradel, de la Rodde…

   L'église actuelle est composée de deux élements : le clocher datant du XIVe siècle et la nef reconstruite entre 1898 et 1902. Elle est dédiée à Saint Genes, évêque d'Auvergne de 652 à 662. Le patron de la paroisse est Saint Clair, probablement l'abbé du monastère Saint Marcel de Vienne.

   Marat ne possède pas sur son territoire de monuments historiquement importants, mais une multitude de bâtiments de ferme et une tour, seule reste partiellement effondré d'une construction du XVe siècle.

   Son territoire paroissial s'est agrandi au cours du XVIe siècle d'une partie de la paroisse de la Chapelle-Agnon, sur la rive gauche de la Dore. Le territoire communal a été amputé de sa partie la plus haute en 1866 pour la création de la commune actuelle de Saint-Pierre-la-Bourlhonne.

   La vocation de Marat était essentiellement agricole. Activité nécessaire, mais non suffisante, elle obligeait les paysans à exercer un métier complémentaire : tissage des toiles pour le compte de négociants, fabrication de sabots… Certains paysans migraient temporairement vers des contrées plus lointaines et se faisaient terrassiers, colporteurs ou encore scieurs de long. Vers 1760, un dénommé Leydker, d'origine allemande, crut pouvoir exploiter un filon de plomb, mais l'entreprise tourna court.