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Le Syndicat
Intercommunal Eau et Assainissement (S.I.E.A.) de La Faye met ses
62 années d'expérience au service des consommateurs
et des municipalités dans une relation de confiance et d'écoute
mutuelle. Ainsi, pour leur assurer une eau de qualité, l'A.R.S.
(Agence Régionale de Santé) Auvergne-Rhône-Alpes
effectue régulièrement des analyses inopinées,
bactériologiques et physico-chimiques, sur l'ensemble du
réseau. A la moindre suspicion, les techniciens interviennent
immédiatement. La télésurveillance, ou télégestion,
permanente des réservoirs permet également de contrôler
les volumes d'eau disponibles à tout moment.
Le nettoyage régulier des ouvrages
du réseau de distribution permet d'assurer la qualité
de l'eau. Lorsqu'une contamination nous est signalée par
les services de l'A.R.S., un nettoyage
et une désinfection sont
immédiatement appliqués en amont de la zone suspecte
puis des analyses bactériologiques sont tout de suite
réalisées afin de vérifier l'efficacité
de la désinfection. Si ces analyses sont encore douteuses,
une nouvelle opération de nettoyage est menée d'amont
en aval du réseau d'alimentation jusqu'à ce que les
analyses soient correctes.
Le Syndicat de La Faye répond à
ses obligations de maintien de la qualité de l'eau mais suit
également les recommandations imposées par le Plan
Vigipirate Renforcé. Celui-ci, en vigueur depuis
ces dernières années, oblige les exploitants des réseaux
d'eau potable à se conformer à de nombreuses règles
dont vous trouverez les détails ci-dessous.
Toutes ces actions, toutes ces mesures et précautions
sont prises pour garantir une eau potable en quantité
24 heures sur 24. |
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LE NETTOYAGE DES OUVRAGES
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Le Syndicat de La Faye a une politique de nettoyage
annuel des ouvrages du réseau de distribution avec 2
nettoyages par an pour les captages
et 1 nettoyage par an pour les réservoirs
et les autres
types d'ouvrages. Ainsi, les risques de pollution dus à
un développement bactérien à l'intérieur
des ouvrages sont fortement réduits.
Cette opération s'accompagne de plus
d'une désinfection obligatoire avant toute mise ou remise
en service d'installation. L'objectif de l'intervention annuelle
sur les ouvrages est double. D'une part, le nettoyage élimine
les dépôts et les incrustations se formant sur les
parois et les piliers en contact avec l'eau, d'autrepart, la vidange
des cuves permet une inspection du génie civil et des équipements
du réservoir afin de repérer d'éventuelles
fuites.
Le nettoyage d'un ouvrage se déroule
en plusieurs étapes :
1ère étape
- fermeture de l'arrivée de l'eau : Cette étape
est impossible pour les captages car l'eau arrive du drain en
permanence et ne peut pas être stoppée. Il n'y a
pas de vanne de fermeture sur le tuyau du drain pour éviter
de mettre ce dernier sous pression, ce qui aurait pour conséquence
de le détériorer. Le nettoyage se fait donc pendant
que l'eau continue à couler dans le bac de décantation.
Pour les réservoirs et les brise-pressions, il suffit de
fermer la vanne située sur la canalisation d'arrivée
de l'eau comme le montre le schéma suivant :
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1ère étape du nettoyage : fermeture de l'arrivée
de l'eau
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A ce moment là,
l'alimentation en eau se fait uniquement depuis la réserve
dont le niveau baisse continuellement.
2ème étape
- ouverture de la vanne de by-pass : pour ne pas rejeter l'eau
de la réserve inutilement dans la nature, on laisse le niveau
du réservoir s'abaisser au maximum, c'est à dire juste
au-dessus de la canalisation de départ d'eau située
dans la réserve. A cet instant, on ouvre la vanne de by-pass
qui va permettre d'alimenter directement la conduite de départ
d'eau avec la conduite d'arrivée d'eau sans passer par le
réservoir. En même temps, on ferme la vanne placée
sur la conduite de départ d'eau entre la réserve et
la conduite de by-pass pour éviter que l'eau ne retourne
dans la réserve comme le montre le schéma qui suit
: |
2ème étape du nettoyage : ouverture de la vanne
de by-pass
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Ces manoeuvres
de vannes ont pour but d'une part de ne pas interrompre l'alimentation
en eau, ce qui provoquerai des coupures d'eau chez les abonnés,
et d'autre part d'éviter que de l'air ne rentre dans la conduite
de départ d'eau depuis la réserve. Pour le nettoyage
des captages, seule la vanne de départ est fermée.
3ème étape
- vidange de la réserve : l'eau qui reste dans la réserve
est évacuée en ouvrant la vanne de vidange située
dans la chambre de visite. L'eau se vide par le fond de la réserve
comme par le syphon d'un évier. Une fois vide, le réservoir
est prêt à être nettoyé. Pour les captages,
le bac de décantation est vidé en enlevant la bonde
de surverse de la vidange située au fond du bac.
4ème étape
- désinfection et nettoyage : un produit désinfectant
est aspergé sur les parois internes de la réserve
à l'aide d'un pulvérisateur. Un temps de contact de
quelques minutes est observé pour laisser le désinfectant
agir. Puis, les parois sont frottées à l'aide de balais
brosses sur toutes leurs surfaces. Les parois sont ensuite rincées
abondamment à l'eau claire, toutes les saletés (sables)
sont évacuées par le trou de la vidange situé
au fond de la réserve. La chambre de visite est quant à
elle uniquement nettoyée à l'eau claire. Les quelques
photos qui suivent vous montrent les différentes étapes
du nettoyage. Vous pouvez retrouver l'intégralité
de la séance de nettoyage du réservoir de Piboulet
en cliquant ici. |
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Canalisations de départ
d'eau à l'intérieur de la réserve
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Aspersion au pulvérisateur
de l'eau de Javel
et brossage des parois
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Rinçage des parois
et du sol de la réserve
au jet d'eau claire
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5ème
étape - remplissage du réservoir : la vanne coupant
l'arrivée d'eau est réouverte. On laisse le réservoir
atteindre un niveau supérieur à la conduite de départ
située dans la réserve. Le schéma des vannes
est le suivant : |
5ème étape du nettoyage : remplissage du réservoir
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Pour les captages,
après le nettoyage, on referme la vidange un remettant le
tuyau de trop-plein (ou bonde de surverse) dans le trou de la vidange.
6ème étape - réouverture
du départ d'eau : une fois le réservoir convenablement
rempli, on peut réouvrir la vanne de la conduite de départ
d'eau et fermer la vanne de by-pass comme sur le schéma qui
suit : |
6ème étape : réouverture de la vanne de
départ
et fermeture de la vanne de by-pass
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Idem pour les captages, une fois que le bac
de décantation est rempli, on peut réouvrir la vanne
de départ d'eau.
En cas de contamination avérée,
le nettoyage d'un réseau de distribution d'eau potable
exige pour être efficace le respect de trois conditions
:
procéder d'amont
en aval (captages puis réservoirs et principales canalisations).
curer et nettoyer très
soigneusement les surfaces à désinfecter (balais
brosses et jet d'eau).
utiliser une concentration
suffisante en produit de désinfection.
Plusieurs désinfectants existent sur
le marché. L'eau de Javel (ou hypochlorite de sodium) est
certainement l'un de ceux qui donnent les meilleurs résultats
sur les principales bactéries couramment rencontrées.
Ce composé, facile à trouver, est d'un emploi très
simple. Il présente l'avantage de ne laisser aucun résidu
nocif. Si vous souhaitez plus de renseignements sur la désinfection
par le chlore vous pouvez télécharger au format
PDF le dossier technique suivant :
(fichier
PDF de 34 ko)
Les concentrations à mettre en oeuvre
sont fonction du temps pendant lequel on laisse agir la solution.
Le tableau suivant donne ces concentrations. La correspondance
avec les berlingots d'eau de Javel trouvés dans le commerce
est notée : un berlingot de 250 ml (un quart de litre)
contient de l'eau de Javel concentrée à 48 degrés
chlorométriques, soit 38 grammes de chlore libre (1°chlorométrique
= 3,17 g/l de chlore libre). Pour un berlingot de 250 ml à
36 °chl (nouvelle concentration), l'eau de Javel contient
environ 28,5 grammes de chlore libre.
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Temps de contact
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Concentration
en
chlore libre
à respecter
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Quantité
d'eau de Javel
à 48 °chl
à utiliser
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Quantité
d'eau de Javel
à 36 °chl
à utiliser
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Instantané
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10 g/l
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1 berlingot
/ 4 l d'eau
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1 berlingot
/ 3,5 l d'eau
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30 minutes
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150 mg/l
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1 berlingot / 250 l d'eau
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1 berlingot / 190 l d'eau
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12 heures
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50 mg/l
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1 berlingot / 750 l d'eau
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1 berlingot / 570 l d'eau
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24 heures
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10 mg/l
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1 berlingot / 4 m3
d'eau
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1 berlingot / 2,85 m3
d'eau
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Lors du nettoyage des ouvrages du S.I.E.A.
de La Faye, nous utilisons des berlingots d'eau de Javel à
36 °chl avec un temps de contact instantané, c'est
à dire que le brossage des parois se fait immédiatement
après l'aspertion du désinfectant. Un rinçage
abondant avec une eau très claire doit suivre toute désinfection.
On considère un temps de contact de plusieurs minutes ou
de plusieurs heures lorsqu'il n'y a pas brossage des parois.
Le nettoyage d'un réseau de distribution
d'eau potable se termine toujours par une purge effectuée
à la vanne de vidange située à l'extrémité
des canalisations.
Si vous désirez plus d'informations sur
la dégradation de la qualité de l'eau potable dans
les réseaux de distribution et les moyens d'y remédier,
vous pouvez télécharger au format PDF le dossier
technique suivant réalisé par le F.N.D.A.E. (Fonds
National pour le Développement des Adductions d'Eau) et
l'Office International de l'eau :
(fichier
PDF de 430 ko)
Le Syndicat Intercommunal Eau
et Assainissement de La Faye n'ayant aucun système de
désinfection sur son réseau de distribution
(ni pompe doseuse de chlore liquide, ni hydro-éjecteur
de chlore gazeux, ni générateur de dioxyde de chlore,
ni ozoneur ou lampes UV), il lui est indispensable d'effectuer
très régulièrement le nettoyage de ses ouvrages.
En contrepartie, cela permet d'avoir une eau non traitée,
sans goût ni odeur, et à un moindre coût pour
le consommateur.
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LA DESINFECTION DE L'EAU
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Pour la consommation
humaine, les eaux de boissons suspectes doivent être désinfectées
avec de l'eau de Javel à 12 °chl (obtenue par dilution
d'un berlingot de 250 ml ramené à un litre d'eau).
La quantité nécessaire correspond à 1
ou 2 gouttes de cette dilution par litre d'eau. L'eau traitée
doit être claire sinon les impuretés consommeraient
son pouvoir bactéricide. On peut éliminer ces impuretés
par filtration. Après addition du désinfectant,
il faut bien brasser l'eau pour assurer une bonne homogénéisation.
La consommation ne pourra avoir lieu que vingt minutes à
une demi-heure après.
Quantité à utiliser
: 1 berlingot d'eau de Javel à
48 °chl dans 200 m3 soit 0,2
mg/l.
ou
1 berlingot d'eau de Javel à 36 °chl dans 150 m3
soit 0,2 mg/l.
Ce mode de désinfection préconisé
par l'A.R.S. est utilisé lorsqu'une contamination bactériologique
est suspectée et que l'on ne nettoie pas le réservoir
par brossage des parois. Dans ce cas là, l'eau de Javel
est déversée directement dans le réservoir.
C'est aussi ce mode de désinfection qu'utilisent les organisations
d'aide humanitaire dans les pays où l'accés à
l'eau potable est difficile.
Aprés la désinfection, il est
nécessaire de s'assurer que l'eau a bien retrouvé
toutes les qualités requises pour l'alimentation. Une analyse
bactériologique effectuée par un laboratoire agréé
par le Ministère de la Santé est vivement recommandée.
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LE PLAN VIGIPIRATE RENFORCE
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Suite aux récents évenements
intervenus dans l'actualité internationale, Monsieur
le Premier Ministre a décidé une adaptation des
mesures du plan VIGIPIRATE RENFORCE placé au niveau d'alerte
rouge à compter du 7 juillet 2005.
Ce plan prévoit de mettre en oeuvre des
mesures de protection des installations de production et de distribution
d'eau destinée à la consommation humaine. Il concerne
l'ensemble des collectivités et des responsables
des installations de traitement et de distribution.
Parmi les 11 mesures que prévoient le
plan VIGIPIRATE RENFORCE, dont vous trouverez le détail
ci-dessous, seules les mesures 1,2,3,4
et 6 doivent être appliquées
immédiatement. Le Syndicat de la Faye met en oeuvre actuellement
ces mesures.
ACTION 1 - Renforcer la capacité d'intervention en
urgence :
Procéder à une sensibilisation
du personnel aux enjeux et méthodes de la prévention
des risques (intrusion, conséquences sanitaires, transmission
des alertes...).
Contrôler plus fréquemment
les réactifs et les produits chimiques éventuellement
nécessaires aux traitements des eaux et s'assurer périodiquement
auprès des fournisseurs et transporteurs de réactifs
de leurs possibilités d'approvisionnement (notamment en
désinfectants), de la qualité et l'innocuité
de ces produits.
Mettre en place et évaluer périodiquement
l'efficacité d'une procédure d'enregistrement systématique
de tous les évènements, actes, présences
et découvertes inhabituelles ou suspectes.
Fiabiliser les procédures de transmission
de l'information interne et externe en cas de constat d'évènements,
actes, présences, découvertes, suspects ou inhabituels,
vers les responsables et décideurs.
Analyser et traiter l'ensemble des appels
téléphoniques et/ou des plaintes émanant
du public relatives à la dégradation de la qualité
de l'eau (établir et mettre à jour un registre des
plaintes).
ACTION 2 - Activer les dispositions techniques préventives
:
Vérifier l'état des clôtures
et des accès (portes, capots, grilles d'aération,
etc.) aux installations de captage, de traitement, de stockage
et de distribution des eaux (chambre de vannes, etc.).
Fermer systématiquement tous les
accès de jour comme de nuit, limiter ou réduire
leur nombre (favoriser les communications d'un endroit à
l'autre par l'intérieur des installations).
Contrôler les accès et vérifier
le bon fonctionnement des systèmes de détection
d'intrusion (en accordant une attention particulière aux
salles de commande).
Enclencher en permanence les systèmes
anti-intrusions, de nuit comme de jour en cas d'absence (détecteur
d'ouverture).
Protéger les stockages de réactifs,
en particulier les désinfectants des eaux.
Former le personnel à la gestion
des alertes, notamment par des exercices de simulation.
ACTION 3 - Renforcer la surveillance et la vigilance :
Demander aux sociétés sous-traitantes
extérieures de fournir une liste, régulièrement
mise à jour, nominative de leurs personnels intervenant
au titre des sociétés extérieures à
l'exploitation. Les personnes ne figurant pas sur cette liste
seront accompagnées par des agents de l'exploitation lors
de leurs interventions.
Enregistrer l'identité de tous
les intervenants extérieurs sur les installations lors
de leur entrée dans l'enceinte de l'exploitation (nom,
société, opérations effectuées, lieu
de la visité, etc.).
Les manifestations "portes ouvertes"
et les visites de notoriété peuvent être autorisées
sous réserve de mesures adaptées de sécurité
(contrôle de l'identité des visiteurs, accompagnement
systématique...).
Analyser les dérives anormales
des informations fournies par les capteurs.
Analyser, le cas échéant,
les consommations anormales de réactifs de traitement (notamment
les désinfectants injectés et leurs teneurs résiduelles
dans le réseau de distribution).
Analyser la dégradation anormale
de la qualité de l'eau brute.
Contrôler, le cas échéant,
la conformité des réactifs livrés aux bons
de commande et aux spécifications de qualité prévues.
Equiper les laboratoires de surveillance
des exploitants des moyens analytiques de terrain et de flaconnages
de prélèvements et veiller à la présence
de personnel afin de réaliser les prélèvements
et les analyses des eaux nécessaires adaptées en
situation d'urgence.
Poursuivre l'équipement en matériel
de chloration et en matériel de mesure du résiduel
de désinfectant des systèmes d'alimentation publique
en eau potable qui n'en sont pas encore pourvus. Ces équipements
seront installés prioritairement sur les sites les plus
vulnérables, dans des sites qui présentent des résiduels
de désinfectant supérieurs à la limite de
détection des capteurs.
ACTION 4 - Préparer la communication auprès
des abonnés et faciliter la liaison avec la préfecture
:
Veiller aux échanges d'information
avec les services préfectoraux pour pouvoir les alerter
en temps utile.
Veiller au bon fonctionnement des systèmes
de transmission rapide avec la D.D.A.S.S. et les laboratoires
agréés pour le contrôle sanitaire des eaux
dans le but d'échanger des informations sur les prélèvements
d'échantillons d'eau et les résultats des analyses
de la qualité de l'eau.
Prévoir des procédures
d'information rapide des populations en cas d'alerte.
Afin d'informer les populations sensibles
(établissements de santé, centres d'hémodialyse,
unités d'auto dialyse et associations de dialyse à
domicile, etc.) de toute variation significative des teneurs en
chlore de l'eau de distribution publique liée à
la mise en oeuvre des mesures correspondantes, les opérateurs,
en liaison avec les D.D.A.S.S., recenseront l'ensemble des populations
sensibles desservies par leur système d'alimentation en
eau.
ACTION 5 - Augmentation de la chloration des systèmes
d'alimentation en eau potable :
Les mêmes dispositions sont applicables
pour les systèmes d'alimentation recourant à des
traitements de désinfection finale en usine ou en réseau
de distribution, autres que le chlore (notamment le dioxyde de
chlore) :
Maintenir une concentration minimale
en chlore libre de 0,3 mg/l en sortie des réservoirs et
viser une concentration de 0,1 mg/l en tout point du réseau
de distribution.
Maintenir, pour les systèmes d'alimentation
utilisant le dioxyde de chlore en tant que désinfectant
finale, une concentration minimale en dioxyde de chlore de 0,15
mg/l en sortie des réservoirs et viser une concentration
de 0,05 mg/l en tout point du réseau de distribution.
Les exploitants doivent être en mesure d'atteindre,
dans un délai de 3 jours maximum en cas de notification
par l'autorité compétente de l'application de l'action
5, les consignes du sur-chloration indiquées ci-dessus.
En cas de levée de la mesure de sur-chloration,
les consignes de chloration peuvent être adaptées
selon les contraintes départementales en respectant les
modalités suivantes :
Maintenir les taux de traitement à
un niveau suffisant pour garantir l'efficacité de l'étape
de désinfection finale et gérer efficacement le
résiduel de désinfectant en réseau pour pérenniser
les résultats obtenus pendant la période de sur-chloration,
notamment pour ce qui concerne les numérations en micro-organismes.
Vérifier que les capteurs ou analyseurs
en ligne de chlore sont installés dans des sites présentant
des niveaux de chlore supérieur à la limite de détection
des équipements utilisés.
Veiller à l'entretien et à
la maintenance de l'ensemble des équipements de sur-chloration
ou de mesure de chlore de façon à assurer un passage
rapide à des consignes de mise en oeuvre de teneurs plus
élevées en chlore.
Maintenir une surveillance adaptée
de la qualité de l'eau distribuée, incluant notamment
le suivi des teneurs en chlore dans les systèmes d'alimentation
(production, stockage et distribution).
Veiller à disposer de stocks de
réactifs de traitement d'eau en quantité suffisante
et à leurs modalités d'approvisionnement en cas
de crise.
ACTION 6 - Renforcement de la surveillance des points les
plus vulnérables des systèmes d'alimentation en
eau potable :
Renforcer l'inspection des installations
de l'ensemble du système d'alimentation en eau potable
: captage, production et distribution (objets suspects, traces
d'effraction, utilisations anormales de bornes d'incendie, etc.).
Limiter l'accès des installations
au personnel de l'exploitation, aux services préfectoraux
ou au personnel des sociétés extérieures
dont la présence est indispensable au bon fonctionnement
du système d'alimentation. Dans tous les cas, les personnes
extérieures seront accompagnées, pendant toute la
visite, par le personnel de l'exploitation.
Renforcer la surveillance des installations
dont la vulnérabilité est jugée importante
par l'exploitant. Ce renforcement pourra se caractériser
par des rondes du surveillance ou la mise en place de systèmes
de surveillance ou de détection d'intrusion sur les installations
constituant le système d'alimentation en eau potable.
Porter à la connaissance des forces
de l'ordre locales (police, gendarmerie) et des services de secours
l'inventaire et la localisation des installations les plus vulnérables.
ACTION 7 - Renforcement de la fréquence et extension
des analyses de surveillance de la qualité de l'eau, permanence
ou astreinte des laboratoires d'analyse de l'eau des exploitants.
Renforcer le nombre d'analyses de surveillance
de la qualité de l'eau distribuée, incluant notamment
le suivi des teneurs en chlore résiduel dans les systèmes
d'alimentation (production, stockage et distribution).
Exploiter régulièrement
les résultats des analyses de surveillance afin de repérer
toute dérive de qualité.
Vérifier plus fréquemment
l'étallonage des capteurs de mesures en continu installés
dans les stations de traitement (eau brute et eau traitée)
et sur les réseaux de distribution (taux de désinfectant
: chlore, pH, bio-tests en ligne, truitomètres...) lorsqu'ils
existent.
Analyser plus fréquemment les
signaux fournis par les capteurs afin de repérer toute
dérive anormale.
S'assurer que les exploitants disposent,
de manière interne ou externe, d'une permanence ou d'une
astreinte dans un laboratoire d'analyse d'eau.
ACTION 8 - Vérification du bon fonctionnement des
interconnexions des réseaux de distribution d'eau et mise
à jour des consignes des plans d'intervention en situation
d'urgence.
Vérifier régulièrementle
bon fonctionnement des interconnexions.
Evaluer les mesures permettant d'isoler
chaque installation ainsi que les mesures de substitution en cas
de défaillance de l'installation.
Consigner ces infromations par écrit
dans le plan d'intervention en situation d'urgence et les laisser
à la disposition des agents de permanence.
ACTION 9 - Suspension des manifestations "portes ouvertes"
et des visites de notoriété des installations (captages,
usines de traitement, transport d'eaux brutes et traitées,
stockage, surpresseur, etc.).
ACTION 10 - Préparation de l'organisation des permanences
des services n'en possédant pas en temps normal :
Les exploitants veilleront à intégrer
dans les plans d'intervention en situation d'urgence les modalités
d'organisation des permanences des services d'exploitation.
ACTION 11 - Constitution de stocks d'eau potable de secours
:
Remplir au maximum les réservoirs
de stockage d'eau et maintenir les réservoirs à
un niveau le plus élevè possible avant d'éventuels
arrêts de leur alimentation.
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