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VOS QUESTIONS
   les questions que vous vous posez sur la qualité de l'eau
 
   Vous trouverez sur cette page de nombreuses réponses aux questions que vous vous posez au sujet de la qualité de l'eau que vous utilisez quotidiennement.

   Pour ce faire, c'est simple, cliquez sur l'une des questions suivantes pour en connaître la réponse :

      • pourquoi l'eau du robinet est-elle blanche?
      • peut-on utiliser l'eau du robinet pour préparer les biberons?
      • pourquoi l'eau du robinet a-t-elle une odeur ou un goût de chlore?
      • pourquoi l'eau du robinet est-elle rougeâtre ou couleur rouille?
      • d'où vient le bruit que j'ai occasionnellement entendu dans ma tuyauterie?
      • pourquoi y-a-t-il tout le temps du bruit dans ma tuyauterie?
      • d'où viennent les mauvaises odeurs dans l'évier, les toilettes?
      • pourquoi l'eau du robinet a-t-elle une odeur ou un goût de terre ou de moisi?
      • comment les normes de qualité ont-elles été déterminées?
      • où trouver les résultats des analyses de l'eau distribuée sur ma commune?
      • comment faire analyser l'eau de mon puits ou de ma source?
      • pourquoi l'eau du robinet à un goût métallique?
      • que fait le Syndicat de la Faye en cas de dépassement des valeurs réglementaires?
      • que peut faire un particulier pour savoir s'il y a du plomb dans son eau?
      • l'eau des fontaines est-elle potable?
      • faut-il prendre des précautioins particulières pour protéger les réservoirs?
      • lorsque des foyers s'approvisionnent en eau par une source privée, doivent-ils mettre en place un périmètre de protection autour de cette source?
      • existe-t-il une procédure particulière pour utiliser une source privée à des fins d'alimentation en eau potable?
      • quelles précautions dois-je prendre pour utiliser l'eau de mon puits dans ma maison?
      • que faire pour éviter les phénomènes de retours d'eau?
      • quelles sont les obligations du Syndicat de la Faye en matière de fourniture de pression et de débit avant le compteur de l'abonné?
 
Soif de vie!
 
   Pourquoi l'eau du robinet est-elle blanche?

   C'est parce qu'il y a de l'air dans l'eau. Vous pouvez faire un test : si vous versez de l'eau dans un verre, au bout de quelques secondes l'eau redevient normale, les bulles remontent à la surface. Cela est en général dû à une remise en eau des canalisations à la suite à de travaux ou d'essais sur les poteaux incendie.
 
 
   Peut-on utiliser l'eau du robinet pour préparer les biberons?

   Il est recommandé de donner aux nourrissons de moins de 6 mois une eau contenant moins de 15 mg par litre de nitrates, tout en sachant que le norme française fixe la limite de qualité pour les nitrates à 50 mg/l. L'eau du robinet, dés lors qu'elle est conforme aux normes de qualité, peut être utilisée sans restriction pour les enfants de plus de 6 mois. Il est recommandé de laisser couler l'eau quelques minutes avant de l'utiliser et de ne jamais utiliser l'eau chaude du robinet pour préparer les aliments ou les boissons.
 
 
   Pourquoi l'eau du robinet a-t-elle une odeur ou un goût de chlore?

   Le Syndicat de La Faye n'utilise pas de chlore pour désinfecter l'eau qu'il distribue car celle-ci est naturellement potable et exempte de micro-organismes. Habituellement, l'eau n'a donc pas de goût ni d'odeur de chlore. Cependant, il peut arriver que l'eau du robinet ait un goût ou une odeur de chlore par moment car le Syndicat de La Faye nettoie et désinfecte à l'eau de Javel, qui contient du chlore, ses réservoirs et ses captages au moins une fois par an. A l'instant de la remise en eau de ces ouvrages, il peut arriver que l'eau ait un léger goût ou une faible odeur de chlore qui ne dure pas. Il peut arriver également que le Syndicat de La Faye procède à une désinfection de potabilisation sur la demande l'A.R.S. (Agence Régionale de Santé) suite à des analyses microbiologiques non conformes. Ces désinfections sont faites par dilution d'un berlingot de Javel de 250 ml à 36 °chl dans 150 m3 d'eau soit l'équivalent d'une goutte de chlore dans 5 baignoires. Goût et odeur de chlore sont dus à une réaction chimique entre le chlore et les composés organiques présents dans l'eau.

   Pour atténuer le goût du chlore, il suffit de remplir une carafe d'eau et la placer, ouverte, dans le bas du réfrigérateur durant une heure. Cette précaution éliminera dans la majeure partie des cas le goût ou l'odeur du chlore car ce dernier est un gaz dissout dans l'eau qui s'évapore plus facilement dans l'eau froide.

   Pour plus de renseignements sur le nettoyage des réservoirs, vous pouvez vous rendre à la page consacrée au nettoyage du réservoir de Piboulet.

   Pour plus de renseignements sur les désinfections de potabilisation, vous pouvez vous rendre à la page sécurité dont une partie est consacrée à ce thème.
 
   Pourquoi l'eau du robinet est-elle rougeâtre ou couleur rouille?

   Il s'agit de micro-particules de fer qui colorent l'eau, lorsqu'il y a par accident une très forte pression dans les canalisations ou un très fort débit lors d'un incendie ou d'une fuite importante par exemple. Il n'y a pas de danger pour la santé, mais évitez de boire l'eau tant que le réseau n'a pas été nettoyé et que l'eau n'est pas redevenue normale.
 
 
   D'où vient le bruit que j'ai occasionnellement entendu dans ma tuyauterie?

   Ces bruits sont dus à l'alternance de passage d'air et d'eau dans les canalisations. Cela est en général dû à des travaux en cours sur le réseau. Ils devraient cesser dès la fin des travaux.
 
 
   Pourquoi y-a-t-il tout le temps du bruit dans ma tuyauterie?

    Cela vient de vos canalisations intérieures. Cela peut-être une canalisation mal fixée ou un robinet qui vibre. Vérifiez que les tuyaux sont bien fixés. Vous pouvez aussi changer les joints de vos robinets. Si malgré tout les bruits persistent, le mieux est de faire appel à un plombier qui vérifiera votre installation.
 
 
   D'où viennent les mauvaises odeurs dans l'évier, les toilettes?

   Cela vient du contact entre votre réseau privé et le réseau de collecte public des eaux usées. Il y a plusieurs explications possibles : soit vous n'avez pas de siphon, soit votre siphon se désamorce. Il se peut aussi que votre siphon soit sale. Si vous venez de vous absenter longtemps, il est possible que l'eau du siphon se soit évaporée : faites couler l'eau. Si le problème persiste, appelez un plombier.
 
 
   Pourquoi l'eau du robinet a-t-elle une odeur ou un goût de terre ou de moisi?

   Cela est dû à une réaction du chlore avec certains composants naturels de l'eau. Ne la buvez pas car cela n'est pas agréable, et n'hésitez pas à en informer le Syndicat de La Faye si ce goût persistait au-delà de 24 heures.
 
   Comment les normes de qualité ont-elles été déterminées?

   Elles ont été définies à partir d'études médicales établissant les doses maximales admissibles (D.M.A.), c'est-à-dire la quantité d'une substance qu'un individu peut absorber sans danger quotidiennement tout au long de sa vie. Sur cette base, on calcule quelle quantité maximale de cette substance peut être apportée par l'eau, en prenant une confortable marge de sécurité.
 
 
   Où trouver les résultats des analyses de l'eau distribuée sur ma commune?

   Les résultats des analyses effectuées sous le contrôle de l'A.R.S. sont consultables sur demande au siège du Syndicat de La Faye, 6 rue de l'église à Augerolles en face de l'Eglise Sainte Croix, et sont affichées dans les mairies des communes adhérentes au Syndicat de La Faye. Ces analyses sont également librement consultables sur ce site à cette page.
 
 

   Comment faire analyser l'eau de mon puits ou de ma source?

   Vous pouvez vous adressez à l'Agence Régionale de Santé qui vous fournira le nom d'un laboratoire agréé par le Ministère de la santé dans votre département. La liste des laboratoires agréés est régulièrement mise à jour par arrêté ministériel. Dans le département du Puy-de-Dôme (63), vous pouvez contacter le laboratoire suivant :

Laboratoire Municipal de Contrôle des Eaux
10 rue Louis Rosier, Z.A. de La Pardieu 63000 CLERMONT-FERRAND
Téléphone : 04.43.76.26.00

 
 
   Pourquoi l'eau du robinet à un goût métallique?

   D'anciennes canalisations en acier ou en fonte sont parfois sujettes à des phénomènes occasionnels de corrosion, ce qui provoque une sensation de goût métallique. Ce phénomène doit être passager, s'il persistait, contactez le Syndicat de La Faye.
 
   Que fait le Syndicat de La Faye en cas de dépassement des valeurs réglementaires?

   En cas de dépassement d'une limite de qualité microbiologique (voir normes de l'eau), le Syndicat de La Faye intervient immédiatement en opérant une désinfection de potabililsation accompagnée d'une purge du réseau et/ou du réservoir alimentant le lieu où la contamination a été constatée suite aux analyses de l'A.R.S. (voir sécurité). La désinfection est suivie d'une analyse de contrôle afin de vérifier l'efficacité de la désinfection.

   En cas de dépassement d'une limite de qualité organoleptique (turbidité) ou chimique, le Syndicat de La Faye prend toutes les mesures correctives immédiates nécessaires (information de la population, interventions techniques...). Si ces dispositions ne suffisent pas à ramener la qualité de l'eau en deça des seuils réglementaires, une procédure de dérogation peut être mise en oeuvre par le Syndicat de La Faye (c'est le cas par exemple sur certains réseaux secondaires pour l'agressivité de l'eau).

   Les dérogations ne sont toutefois pas applicables aux paramètres microbiologiques dont le respect ne souffre aucune exception.

   Dans tous les cas, c'est le préfet qui détermine si des mesures de restriction (voire de suspension) de la distribution de l'eau doivent être mises en oeuvre compte tenu du risque sanitaire. Si un tel risque n'existe pas, une dérogation peut être accordée au Syndicat de la Faye pour un délai allant jusqu'à 3 ans. Durant cette période, des obligations particulières de suivi et d'analyse sont imposées à la collectivité.

   Le respect des références de qualité n'étant pas obligatoire, d'éventuels dépassements n'appellent pas de procédure de demande de dérogation. Ils doivent toutefois être analysés par le Syndicat de La Faye comme des indicateurs de dysfonctionnement et le mettre en alerte sur d'éventuelles mesures de correction.
 
 
   Que peut faire un particulier pour savoir s'il y a du plomb dans son eau?

    Plusieurs démarches sont envisageables :

      • connaître la nature du branchement public, auprès du Syndicat de La Faye,
      • repérer la nature des réseaux intérieurs. Dans les immeubles construits après 1955, le plomb n'était généralement plus utilisé. Pour les logements plus anciens, le professionnel sollicité devra appliquer une norme technique détaillant la procédure de repérage (norme NF P41-021). Il est à noter que le repérage des canalisations en plomb est préférable à la réalisation d'un grand nombre d'analyses d'eau compte tenu des difficultés d'interprétation des résultats d'analyses,
      • tenir compte de la nature de l'eau. Le potentiel de dissolution du plomb n'est pas toujours le même selon les caractéristiques physico-chimiques de l'eau. L'arrêté du 4 novembre 2002 a établi un classement en 4 familles (potentiel très élevé, élevé, moyen ou faible), si cela ne préjuge pas de la concentration réelle de plomb dans l'eau, cela permet toutefois de hiérarchiser les priorités d'intervention,
      • faire procéder à des analyses d'eau. Si au vu des démarches ci-dessus le risque de concentrations élevées en plomb semble fort, il est préférable de faire procéder à une analyse de l'eau consommée. En effet, compte tenu du nombre de facteurs influant sur la concentration réelle (temps de stagnation dans les canalisations, température de l'eau, etc.), ces démarches ne fournissent que des indices. Il est alors préférable de s'adresser à un laboratoire agréé par le Ministère de la santé. La solution qui peut être recommandée à un particulier pour apprécier la situation quant à la présence de plomb dans l'eau consiste à réaliser deux prélèvements, l'un après trente minutes de stagnation et l'autre après écoulement. La circulaire DGS SD7A n°2004-45 du 5 février 2004 détaille cette démarche (cf. chapitre IV). Elle fournit également des éléments pour l'interprétation des résultats.

   A noter que cette procédure se distingue de celle appliquée dans le cadre du contrôle sanitaire réalisé par l'A.R.S..

   A voir également la circulaire DGS SD7A n°2004-45 du 5 février 2004 relative au contrôle des paramètres plomb, cuivre et nickel dans les eaux destinées à la consommation humaine.

   A voir également l'arrêté du 4 novembre 2002 relatif aux modalités d'évaluation du potentiel de dissolution du plomb pris en application de l'article 36 du décret n° 2001-1220 du 20 décembre 2001 relatif aux eaux destinées à la consommation humaine, à l'exclusion des eaux minérales naturelles.

 
   L'eau des fontaines est-elle potable?

   En application de l'article R.1321-49 du Code de la santé publique, "les parties de réseau de distribution d'eau réservées à un autre usage que la consommation humaine doivent se distinguer au moyen de signes particuliers (…). Sur tout point de puisage accessible au public et délivrant une eau réservée à un autre usage que la consommation humaine, doit être apposée une information signalant le danger encouru."

   Cela vise donc notamment les fontaines lorsque l'eau qu'elles fournissent n'est pas "potable", cela doit être indiqué clairement.

   Il est à noter que ces dispositions ne s'appliquent pas uniquement aux collectivités et à leurs fontaines. En effet, cet article R.1321-49 est placé dans une sous-section du Code la santé publique visant les "Règles d'hygiène applicables aux installations de production et de distribution d'eaux destinées à la consommation humain", qui s'ouvre sur l'article R.1321-43 rédigé comme suit :

"Les dispositions de la présente sous-section s'appliquent aux installations, publiques ou privées, qui servent à la production et à la distribution des eaux destinées à la consommation humaine. Outre les installations de production, les installations comprennent :
   1º Les réseaux publics de distribution qui incluent les branchements publics reliant le réseau public au réseau intérieur de distribution,
   2º Les installations non raccordées aux réseaux publics de distribution dont les responsables ont obtenu l'autorisation préfectorale de prélèvement d'eau dans le milieu naturel à des fins de consommation humaine (…),
   3º Le réseau intérieur de distribution équipant les immeubles desservis par les réseaux ou installations mentionnés aux 1º et 2º qui comprend :
   - l'installation privée de distribution d'eau destinée à la consommation humaine, c'est-à-dire les canalisations et appareillages installés entre les robinets qui sont normalement utilisés pour la consommation humaine et le réseau public de distribution, qu'elle fournisse ou non de l'eau au public ;
   - les autres réseaux de canalisations, réservoirs et équipements raccordés de manière permanente ou temporaire."

   Enfin, plus généralement, les textes relatifs à la fourniture d'eau destinée à la consommation humaine sont d'application générale. Dans ce domaine, l'article L.1321-1 du Code de la santé publique pose le principe d'une large responsabilité en matière de fourniture d'eau : "Toute personne qui offre au public de l'eau en vue de l'alimentation humaine est tenue de s'assurer que cette eau est propre à la consommation." Il n'est donc établi aucune distinction entre personnes publiques ou privées, physiques ou morales.

   La potabilité de l'eau des fontaines doit donc être indiquée par un panneau par exemple, à défaut, il est préférable de s'abstenir de boire l'eau des fontaines dépourvues d'indications.

 
 
   Faut-il prendre des précautions particulières pour protéger les réservoirs?

   Depuis la loi sur l'eau de 1992 (article 13-I), l'obligation d'institution des périmètres de protection a été étendue. La procédure de protection des captages s'applique désormais aux "ouvrages ou réservoirs" (en plus des "points de prélèvement"), sous deux conditions :
   • existence à la date de publication de la loi sur l'eau du 16 décembre 1964 et,
   • absence de protection naturelle permettant efficacement d'assurer la qualité des eaux.

   Il n'y a donc pas de spécificité dans la procédure à suivre.

   Naturellement, les services instructeurs peuvent imposer des prescriptions techniques permettant de prévenir la dégradation de la qualité des eaux stockées. Cela peut par exemple les amener à restreindre des usages ou activités à proximité des ouvrages pour éviter des ruissellements.

   Il existe par ailleurs des dispositions spécifiques applicables à l'entretien des réservoirs : procédure de nettoyage et de remise en service, produits utilisables, etc. L'essentiel de ces dispositions, issues du décret n°2001-1220, est désormais codifié aux articles R 1321-1 à 68 du Code de la santé publique. Ainsi, par exemple, l'article R1321-53 impose normalement (sauf dérogation) une vidange, nettoyage, rinçage annuel des réservoirs. Les autorisations liées à la production d'eau destinée à la consommation humaine peuvent contenir des dispositions spécifiques quant aux produits utilisables pour cet entretien, ainsi que des contraintes particulières à cet égard, compte tenu par exemple des qualités naturelles de l'eau. Une procédure particulière d'homologation des matériaux susceptibles d'être en contact avec l'eau est également prévue par ce décret, qui renvoie toutefois à un arrêté spécifique.

   Vous pouvez voir le déroulement du nettoyage annuel du réservoir de Piboulet en cliquant ici.
 

   Lorsque des foyers s'approvisionnent en eau par une source privée, doivent-ils mettre en place un périmètre de protection autour de cette source?

   Ainsi que le rappelle la circulaire du 24 juillet 1990 relative à la mise en place des périmètres de protection, seules les collectivités ou leurs groupements peuvent bénéficier de la procédure permettant de déclarer d'utilité publique les travaux de prélèvement d'eau destinée à la consommation humaine et les périmètres de protection correspondant.

   Pour ce qui est des prélèvements à usage domestique, le règlement sanitaire départemental prévoit notamment (article 9) que toutes les dispositions doivent être prises pour prévenir toute contamination. L'article 10 fournit également un certain nombre d'éléments concernant les ouvrages (caractéristiques, entretien, etc.). Vous pouvez télécharger un règlement sanitaire départemental type au format PDF ici :

Télécharger un règlement sanitaire départemental type au format PDF
(fichier PDF de 555 ko)

   Ces dispositions d'ordre général sont susceptibles d'être complétées par des arrêtés préfectoraux pour tenir compte des situations locales.

   Rappelons enfin qu'en application du décret 2001-1220 :
   • "n'est pas soumise à la procédure d'autorisation l'utilisation d'eau prélevée dans le milieu naturel à l'usage personnel d'une famille." (article 5.1),
   • l'utilisation d'eau prélevée dans le milieu naturel et réservée à l'usage personnel d'une famille est soumise à déclaration auprès du préfet (article 10).

   Voir également le décret n°2001-1220 du 20 décembre 2001 relatif aux limites et références de qualité des eaux destinées à la consommation humaine à l'exclusion des eaux minérales naturelles. Vous pouvez télécharger au format PDF ce décret ici :

Télécharger le décret n°2001-1220 au format PDF
(fichier PDF de 335 ko)

 
 
   Existe-t-il une procédure particulière pour utiliser une source privée à des fins d'alimentation en eau potable?

    Oui. Conformément au règlement sanitaire départemental (voir question précédente), les particuliers qui souhaitent utiliser une source plutôt que de se raccorder au réseau public d'eau potable doivent en informer les services sanitaires ainsi que le maire (article R372-10 al.1 du Code des communes). En tout état de cause, il est formellement interdit (sauf dérogation de l'A.R.S.) de raccorder son puits au réseau intérieur pour éviter les retours d'eau dans les canalisations de distribution publiques.

   Par ailleurs, tout prélèvement d'eau (quelle que soit sa finalité) supérieur à 40 m3/jour entre dans le champ d'application de l'article 10 de la loi sur l'eau, qui met en place un procédure d'autorisation et de déclaration pour un certain nombre d'activités et ouvrages sur la base d'une nomenclature. Pour rappel, un ménage consomme environ 120 m3/an.
 
 
  Quelles précautions dois-je prendre pour utiliser l'eau de mon puits dans ma maison?

   Pour utiliser l'eau de votre puits, ou de toute autre source d'eau (comme l'eau de pluie), dans votre maison, pour les toilettes par exemple, vous devez absolument séparer le réseau public, avec le compteur d'eau, du réseau privé alimenté par votre puits afin d'éviter toute contamination possible.

   L'eau d'un puits ou d'un réseau d'irrigation privé n'est ni contrôlée, ni traitée par le Syndicat de La Faye. Cette eau peut à tout moment être bactériologiquement ou chimiquement polluée. Elle ne doit donc jamais se trouver en contact avec le réseau public qu'elle risquerait de contaminer.

   Si vous possédez un puits ou un réseau personnel d'irrigation, tout communication est formellement interdite entre votre installation privée alimentée par cette source d'eau et le réseau d'eau public. Le schéma suivant vous montre ce principe :
 
Précautions à prendre pour utiliser l'eau d'un puits dans une maison.
 
 
   Que faire pour éviter les phénomènes de retours d'eau?

   Ce que l'on appelle un retour d'eau correspond à un phénomène d'inversion de circulation des flux. C'est la possibilité dans un circuit, en raison d'une dépression ou d'une inversion des pressions, de voir le sens normal de circulation de l'eau s'inverser. L'eau provenant d'un circuit ou d'un contenant "contaminé" peut ainsi polluer le réseau public d'eau potable ou le réseau intérieur d'un immeuble.

   C'est pourquoi, sur un branchement, à la sortie du compteur, le Syndicat de la Faye installe désormais, outre le robinet d'arrêt général et le robinet de purge, un clapet anti-retour normalisé NF. Ce dispositif, comme son nom l'indique, est muni d'un clapet qui ne permet à l'eau de ne circuler que dans un seul sens, du réseau public vers votre domicile. En cas d'inversion de la pression, le clapet se ferme et l'eau qui pourrait refouler de l'installation privée de l'abonné ou être aspirée vers le réseau public, est bloquée. Le schéma suivant vous montre ce qu'est un clapet anti-retour :
 
Schéma d'un clapet anti-retour.
 
   Ces dispositifs antipollution (ou anti-retour) sont installés sur les circuits intérieurs lorsqu'il y a un risque de contact entre une eau extérieure au réseau public et le réseau public. Votre circuit d'eau chaude, par exemple, est équipé d'un clapet anti-retour dont il faut régulièrement contrôler le bon fonctionnement.

   Lors de l'utilisation de bacs, auges, cuves ou autres récipients contenant des produits divers ou des eaux souillées, il convient de prendre toutes les précautions nécessaires pour que ces produits ne s'introduisent pas dans le réseau d'eau potable. Voici quelques exemples de configurations à risque :

   - un tuyau d'un niveau supérieur plonge dans un bain,
   - un puisage important est effectué à un niveau inférieur,
   - l'eau du bain est siphonnée par aspiration (dépression).

Le schéma ci-dessous indique un procédé de remplissage correct et sans risque et rappelle deux positions à bannir de vos installations :
 
Positions à bannir pour éviter les phénomènes de retour d'eau souillée.
 
 
   Quelles sont les obligations du Syndicat de La Faye en matière de fourniture de pression et de débit avant le compteur de l'abonné?

    L'article R1321-57 du Code de la santé publique et l'article 41 du décret 2001-1220 du 20 décembre 2001 relatif aux eaux destinées à la consommation humaine (téléchargeable ici au format PDF) indiquent que "La hauteur piézométrique de l'eau distribuée par les réseaux intérieurs [...] doit, en tout point de mise en distribution, être au moins égale à trois mètres, à l'heure de pointe de consommation." Cela correspond à une pression minimale de 0,3 bars.

   Le texte précise en outre que "cette hauteur piézométrique est exigible pour tous les réseaux, lorsque ceux-ci desservent des immeubles de plus de six étages, des surpresseurs et des réservoirs de mise sous pression, conformes aux dispositions de l'article R1321-49, peuvent être mis en oeuvre.".

   Une limite importante doit être rappelée : "Les dispositions du présent article ne sont pas applicables aux installations de distribution existant avant le 7 avril 1995."

   Aucun débit minimum n'est imposé par la réglementation actuelle.
 

 

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