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Pourquoi l'eau du robinet
est-elle blanche?
C'est parce qu'il y a de l'air dans l'eau. Vous
pouvez faire un test : si vous versez de l'eau dans un verre, au
bout de quelques secondes l'eau redevient normale, les bulles remontent
à la surface. Cela est en général dû
à une remise en eau des canalisations à la suite à
de travaux ou d'essais sur les poteaux incendie. |
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Peut-on utiliser l'eau du
robinet pour préparer les biberons?
Il est recommandé de donner aux nourrissons
de moins de 6 mois une eau contenant moins de 15 mg par litre de
nitrates, tout en sachant que le norme
française fixe la limite de qualité pour les nitrates
à 50 mg/l. L'eau du robinet, dés lors qu'elle est
conforme aux normes de qualité, peut être utilisée
sans restriction pour les enfants de plus de 6 mois. Il est recommandé
de laisser couler l'eau quelques minutes avant de l'utiliser et
de ne jamais utiliser l'eau chaude du robinet pour préparer
les aliments ou les boissons. |
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Pourquoi l'eau du robinet
a-t-elle une odeur ou un goût de chlore?
Le Syndicat de La Faye n'utilise pas de chlore
pour désinfecter l'eau qu'il distribue car celle-ci est naturellement
potable et exempte de micro-organismes. Habituellement, l'eau n'a
donc pas de goût ni d'odeur de chlore. Cependant, il peut
arriver que l'eau du robinet ait un goût ou une odeur de chlore
par moment car le Syndicat de La Faye nettoie et désinfecte
à l'eau de Javel, qui contient du chlore, ses réservoirs
et ses captages
au moins une fois par an. A l'instant de la remise en eau de ces
ouvrages, il peut arriver que l'eau ait un léger goût
ou une faible odeur de chlore qui ne dure pas. Il peut arriver également
que le Syndicat de La Faye procède à une désinfection
de potabilisation sur la demande l'A.R.S. (Agence Régionale
de Santé) suite à des analyses microbiologiques non
conformes. Ces désinfections sont faites par dilution d'un
berlingot de Javel de 250 ml à 36 °chl dans 150 m3
d'eau soit l'équivalent d'une goutte de chlore dans 5 baignoires.
Goût et odeur de chlore sont dus à une réaction
chimique entre le chlore et les composés organiques présents
dans l'eau.
Pour atténuer le goût du chlore,
il suffit de remplir une carafe d'eau et la placer, ouverte, dans
le bas du réfrigérateur durant une heure. Cette précaution
éliminera dans la majeure partie des cas le goût ou
l'odeur du chlore car ce dernier est un gaz dissout dans l'eau qui
s'évapore plus facilement dans l'eau froide.
Pour plus de renseignements sur le nettoyage des
réservoirs, vous pouvez vous rendre à la page consacrée
au nettoyage
du réservoir de Piboulet.
Pour plus de renseignements sur les désinfections
de potabilisation, vous pouvez vous rendre à la page sécurité
dont une partie est consacrée à ce thème. |
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Pourquoi l'eau du robinet
est-elle rougeâtre ou couleur rouille?
Il s'agit de micro-particules de fer qui colorent
l'eau, lorsqu'il y a par accident une très forte pression
dans les canalisations ou un très fort débit lors
d'un incendie ou d'une fuite importante par exemple. Il n'y a pas
de danger pour la santé, mais évitez de boire l'eau
tant que le réseau n'a pas été nettoyé
et que l'eau n'est pas redevenue normale. |
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D'où vient le bruit
que j'ai occasionnellement entendu dans ma tuyauterie?
Ces bruits sont dus à l'alternance de passage
d'air et d'eau dans les canalisations. Cela est en général
dû à des travaux en cours sur le réseau. Ils
devraient cesser dès la fin des travaux. |
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Pourquoi y-a-t-il tout le
temps du bruit dans ma tuyauterie?
Cela vient de vos canalisations intérieures.
Cela peut-être une canalisation mal fixée ou un robinet
qui vibre. Vérifiez que les tuyaux sont bien fixés.
Vous pouvez aussi changer les joints de vos robinets. Si malgré
tout les bruits persistent, le mieux est de faire appel à
un plombier qui vérifiera votre installation. |
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D'où viennent les
mauvaises odeurs dans l'évier, les toilettes?
Cela vient du contact entre votre réseau
privé et le réseau de collecte public des eaux usées.
Il y a plusieurs explications possibles : soit vous n'avez pas de
siphon, soit votre siphon se désamorce. Il se peut aussi
que votre siphon soit sale. Si vous venez de vous absenter longtemps,
il est possible que l'eau du siphon se soit évaporée
: faites couler l'eau. Si le problème persiste, appelez un
plombier. |
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Pourquoi l'eau du robinet
a-t-elle une odeur ou un goût de terre ou de moisi?
Cela est dû à une réaction
du chlore avec certains composants naturels de l'eau. Ne la buvez
pas car cela n'est pas agréable, et n'hésitez pas
à en informer le Syndicat de La Faye si ce goût persistait
au-delà de 24 heures. |
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Comment les normes de qualité
ont-elles été déterminées?
Elles ont été définies à
partir d'études médicales établissant les doses
maximales admissibles (D.M.A.), c'est-à-dire la quantité
d'une substance qu'un individu peut absorber sans danger quotidiennement
tout au long de sa vie. Sur cette base, on calcule quelle quantité
maximale de cette substance peut être apportée par
l'eau, en prenant une confortable marge de sécurité.
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Où trouver les résultats
des analyses de l'eau distribuée sur ma commune?
Les résultats des analyses effectuées
sous le contrôle de l'A.R.S. sont consultables sur demande
au siège du Syndicat de La Faye, 6 rue de l'église
à Augerolles en face de l'Eglise Sainte Croix, et sont affichées
dans les mairies des communes adhérentes au Syndicat de La
Faye. Ces analyses sont également librement consultables
sur ce site à cette page. |
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Comment faire analyser l'eau de mon puits
ou de ma source?
Vous pouvez vous adressez à l'Agence
Régionale de Santé qui vous fournira le nom d'un
laboratoire agréé par le Ministère de la
santé dans votre département. La liste des laboratoires
agréés est régulièrement mise à
jour par arrêté ministériel. Dans le département
du Puy-de-Dôme (63), vous pouvez contacter le laboratoire
suivant :
Laboratoire Municipal de Contrôle des
Eaux
10 rue Louis Rosier, Z.A. de La Pardieu 63000 CLERMONT-FERRAND
Téléphone : 04.43.76.26.00
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Pourquoi l'eau du robinet
à un goût métallique?
D'anciennes canalisations en acier ou en fonte
sont parfois sujettes à des phénomènes occasionnels
de corrosion, ce qui provoque une sensation de goût métallique.
Ce phénomène doit être passager, s'il persistait,
contactez le Syndicat de La Faye. |
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Que fait le Syndicat de
La Faye en cas de dépassement des valeurs réglementaires?
En cas de dépassement d'une limite de qualité
microbiologique (voir normes
de l'eau), le Syndicat de La Faye intervient immédiatement
en opérant une désinfection de potabililsation accompagnée
d'une purge du réseau et/ou du réservoir alimentant
le lieu où la contamination a été constatée
suite aux analyses de l'A.R.S. (voir sécurité).
La désinfection est suivie d'une analyse de contrôle
afin de vérifier l'efficacité de la désinfection.
En cas de dépassement d'une limite de qualité
organoleptique (turbidité) ou chimique, le Syndicat de La
Faye prend toutes les mesures correctives immédiates nécessaires
(information de la population, interventions techniques...). Si
ces dispositions ne suffisent pas à ramener la qualité
de l'eau en deça des seuils réglementaires, une procédure
de dérogation peut être mise en oeuvre par le Syndicat
de La Faye (c'est le cas par exemple sur certains réseaux
secondaires pour l'agressivité de l'eau).
Les dérogations ne sont toutefois pas applicables
aux paramètres microbiologiques dont le respect ne souffre
aucune exception.
Dans tous les cas, c'est le préfet qui
détermine si des mesures de restriction (voire de suspension)
de la distribution de l'eau doivent être mises en oeuvre compte
tenu du risque sanitaire. Si un tel risque n'existe pas, une dérogation
peut être accordée au Syndicat de la Faye pour un délai
allant jusqu'à 3 ans. Durant cette période, des obligations
particulières de suivi et d'analyse sont imposées
à la collectivité.
Le respect des références de qualité
n'étant pas obligatoire, d'éventuels dépassements
n'appellent pas de procédure de demande de dérogation.
Ils doivent toutefois être analysés par le Syndicat
de La Faye comme des indicateurs de dysfonctionnement et le mettre
en alerte sur d'éventuelles mesures de correction. |
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Que peut faire
un particulier pour savoir s'il y a du plomb dans son eau?
Plusieurs démarches sont envisageables
:
connaître la nature
du branchement public, auprès du Syndicat de La Faye,
repérer la nature
des réseaux intérieurs. Dans les immeubles construits
après 1955, le plomb n'était généralement
plus utilisé. Pour les logements plus anciens, le professionnel
sollicité devra appliquer une norme technique détaillant
la procédure de repérage (norme NF P41-021). Il est
à noter que le repérage des canalisations en plomb
est préférable à la réalisation d'un
grand nombre d'analyses d'eau compte tenu des difficultés
d'interprétation des résultats d'analyses,
tenir compte de la nature
de l'eau. Le potentiel de dissolution du plomb n'est pas toujours
le même selon les caractéristiques physico-chimiques
de l'eau. L'arrêté du 4 novembre 2002 a établi
un classement en 4 familles (potentiel très élevé,
élevé, moyen ou faible), si cela ne préjuge
pas de la concentration réelle de plomb dans l'eau, cela
permet toutefois de hiérarchiser les priorités d'intervention,
faire procéder
à des analyses d'eau. Si au vu des démarches ci-dessus
le risque de concentrations élevées en plomb semble
fort, il est préférable de faire procéder à
une analyse de l'eau consommée. En effet, compte tenu du
nombre de facteurs influant sur la concentration réelle (temps
de stagnation dans les canalisations, température de l'eau,
etc.), ces démarches ne fournissent que des indices. Il est
alors préférable de s'adresser à un laboratoire
agréé par le Ministère de la santé.
La solution qui peut être recommandée à un particulier
pour apprécier la situation quant à la présence
de plomb dans l'eau consiste à réaliser deux prélèvements,
l'un après trente minutes de stagnation et l'autre après
écoulement. La circulaire DGS SD7A n°2004-45 du 5 février
2004 détaille cette démarche (cf. chapitre IV). Elle
fournit également des éléments pour l'interprétation
des résultats.
A noter que cette procédure se distingue
de celle appliquée dans le cadre du contrôle sanitaire
réalisé par l'A.R.S..
A voir également la circulaire
DGS SD7A n°2004-45 du 5 février 2004 relative
au contrôle des paramètres plomb, cuivre et nickel
dans les eaux destinées à la consommation humaine.
A voir également l'arrêté
du 4 novembre 2002 relatif aux modalités d'évaluation
du potentiel de dissolution du plomb pris en application de l'article
36 du décret n° 2001-1220 du 20 décembre
2001 relatif aux eaux destinées à la consommation
humaine, à l'exclusion des eaux minérales naturelles.
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L'eau des fontaines
est-elle potable?
En application de l'article R.1321-49 du Code
de la santé publique, "les parties de réseau
de distribution d'eau réservées à un autre
usage que la consommation humaine doivent se distinguer au moyen
de signes particuliers (
). Sur tout point de puisage accessible
au public et délivrant une eau réservée à
un autre usage que la consommation humaine, doit être apposée
une information signalant le danger encouru."
Cela vise donc notamment les fontaines lorsque
l'eau qu'elles fournissent n'est pas "potable",
cela doit être indiqué clairement.
Il est à noter que ces dispositions
ne s'appliquent pas uniquement aux collectivités et à
leurs fontaines. En effet, cet article R.1321-49 est placé
dans une sous-section du Code la santé publique visant
les "Règles d'hygiène applicables aux installations
de production et de distribution d'eaux destinées à
la consommation humain", qui s'ouvre sur l'article R.1321-43
rédigé comme suit :
"Les dispositions de la présente sous-section s'appliquent
aux installations, publiques ou privées, qui servent à
la production et à la distribution des eaux destinées
à la consommation humaine. Outre les installations de production,
les installations comprennent :
1º Les réseaux publics de distribution
qui incluent les branchements publics reliant le réseau
public au réseau intérieur de distribution,
2º Les installations non raccordées
aux réseaux publics de distribution dont les responsables
ont obtenu l'autorisation préfectorale de prélèvement
d'eau dans le milieu naturel à des fins de consommation
humaine (
),
3º Le réseau intérieur de
distribution équipant les immeubles desservis par les réseaux
ou installations mentionnés aux 1º et 2º qui
comprend :
- l'installation privée de distribution
d'eau destinée à la consommation humaine, c'est-à-dire
les canalisations et appareillages installés entre les
robinets qui sont normalement utilisés pour la consommation
humaine et le réseau public de distribution, qu'elle fournisse
ou non de l'eau au public ;
- les autres réseaux de canalisations,
réservoirs et équipements raccordés de manière
permanente ou temporaire."
Enfin, plus généralement, les
textes relatifs à la fourniture d'eau destinée à
la consommation humaine sont d'application générale.
Dans ce domaine, l'article L.1321-1 du Code de la santé
publique pose le principe d'une large responsabilité en
matière de fourniture d'eau : "Toute personne qui
offre au public de l'eau en vue de l'alimentation humaine est
tenue de s'assurer que cette eau est propre à la consommation."
Il n'est donc établi aucune distinction entre personnes
publiques ou privées, physiques ou morales.
La potabilité de l'eau des fontaines
doit donc être indiquée par un panneau par exemple,
à défaut, il est préférable de s'abstenir
de boire l'eau des fontaines dépourvues d'indications.
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Faut-il prendre
des précautions particulières pour protéger
les réservoirs?
Depuis la loi sur l'eau de 1992 (article 13-I),
l'obligation d'institution des périmètres de protection
a été étendue. La procédure de protection
des captages s'applique désormais aux "ouvrages ou
réservoirs" (en plus des "points de prélèvement"),
sous deux conditions :
existence à la date de publication
de la loi sur l'eau du 16 décembre 1964 et,
absence de protection naturelle permettant
efficacement d'assurer la qualité des eaux.
Il n'y a donc pas de spécificité
dans la procédure à suivre.
Naturellement, les services instructeurs peuvent
imposer des prescriptions techniques permettant de prévenir
la dégradation de la qualité des eaux stockées.
Cela peut par exemple les amener à restreindre des usages
ou activités à proximité des ouvrages pour
éviter des ruissellements.
Il existe par ailleurs des dispositions spécifiques
applicables à l'entretien des réservoirs : procédure
de nettoyage et de remise en service, produits utilisables, etc.
L'essentiel de ces dispositions, issues du décret n°2001-1220,
est désormais codifié aux articles R 1321-1 à
68 du Code de la santé publique. Ainsi, par exemple, l'article
R1321-53 impose normalement (sauf dérogation) une vidange,
nettoyage, rinçage annuel des réservoirs. Les autorisations
liées à la production d'eau destinée à
la consommation humaine peuvent contenir des dispositions spécifiques
quant aux produits utilisables pour cet entretien, ainsi que des
contraintes particulières à cet égard, compte
tenu par exemple des qualités naturelles de l'eau. Une procédure
particulière d'homologation des matériaux susceptibles
d'être en contact avec l'eau est également prévue
par ce décret, qui renvoie toutefois à un arrêté
spécifique.
Vous pouvez voir le déroulement du nettoyage
annuel du réservoir de Piboulet en cliquant ici. |
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Lorsque des foyers s'approvisionnent
en eau par une source privée, doivent-ils mettre en place
un périmètre de protection autour de cette source?
Ainsi que le rappelle la circulaire
du 24 juillet 1990 relative à la mise en place
des périmètres de protection, seules les collectivités
ou leurs groupements peuvent bénéficier de la procédure
permettant de déclarer d'utilité publique les travaux
de prélèvement d'eau destinée à la
consommation humaine et les périmètres de protection
correspondant.
Pour ce qui est des prélèvements
à usage domestique, le règlement sanitaire départemental
prévoit notamment (article 9) que toutes les dispositions
doivent être prises pour prévenir toute contamination.
L'article 10 fournit également un certain nombre d'éléments
concernant les ouvrages (caractéristiques, entretien, etc.).
Vous pouvez télécharger un règlement sanitaire
départemental type au format PDF ici :

(fichier PDF de 555 ko)
Ces dispositions d'ordre général
sont susceptibles d'être complétées par des
arrêtés préfectoraux pour tenir compte des
situations locales.
Rappelons enfin qu'en application du décret
2001-1220 :
"n'est pas soumise à la procédure
d'autorisation l'utilisation d'eau prélevée dans
le milieu naturel à l'usage personnel d'une famille."
(article 5.1),
l'utilisation d'eau prélevée
dans le milieu naturel et réservée à l'usage
personnel d'une famille est soumise à déclaration
auprès du préfet (article 10).
Voir également le décret n°2001-1220
du 20 décembre 2001 relatif aux limites et références
de qualité des eaux destinées à la consommation
humaine à l'exclusion des eaux minérales naturelles.
Vous pouvez télécharger au format PDF ce décret
ici :

(fichier PDF de 335 ko)
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Existe-t-il
une procédure particulière pour utiliser une source
privée à des fins d'alimentation en eau potable?
Oui. Conformément au règlement
sanitaire départemental (voir question précédente),
les particuliers qui souhaitent utiliser une source plutôt
que de se raccorder au réseau public d'eau potable doivent
en informer les services sanitaires ainsi que le maire (article
R372-10 al.1 du Code des communes). En tout état de cause,
il est formellement interdit (sauf dérogation de l'A.R.S.)
de raccorder son puits au réseau intérieur pour éviter
les retours d'eau dans les canalisations de distribution publiques.
Par ailleurs, tout prélèvement d'eau
(quelle que soit sa finalité) supérieur à 40
m3/jour entre dans le champ d'application
de l'article 10 de la loi sur l'eau, qui met en place un procédure
d'autorisation et de déclaration pour un certain nombre d'activités
et ouvrages sur la base d'une nomenclature. Pour rappel, un ménage
consomme environ 120 m3/an. |
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Quelles précautions
dois-je prendre pour utiliser l'eau de mon puits dans ma maison?
Pour utiliser l'eau de votre puits, ou de toute
autre source d'eau (comme l'eau de pluie), dans votre maison, pour
les toilettes par exemple, vous devez absolument séparer
le réseau public, avec le compteur d'eau, du réseau
privé alimenté par votre puits afin d'éviter
toute contamination possible.
L'eau d'un puits ou d'un réseau d'irrigation
privé n'est ni contrôlée, ni traitée
par le Syndicat de La Faye. Cette eau peut à tout moment
être bactériologiquement ou chimiquement polluée.
Elle ne doit donc jamais se trouver en contact avec le réseau
public qu'elle risquerait de contaminer.
Si vous possédez un puits ou un réseau
personnel d'irrigation, tout communication est formellement interdite
entre votre installation privée alimentée par cette
source d'eau et le réseau d'eau public. Le schéma
suivant vous montre ce principe : |
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Que faire pour
éviter les phénomènes de retours d'eau?
Ce que l'on appelle un retour d'eau correspond
à un phénomène d'inversion de circulation des
flux. C'est la possibilité dans un circuit, en raison d'une
dépression ou d'une inversion des pressions, de voir le sens
normal de circulation de l'eau s'inverser. L'eau provenant d'un
circuit ou d'un contenant "contaminé" peut ainsi
polluer le réseau public d'eau potable ou le réseau
intérieur d'un immeuble.
C'est pourquoi, sur un branchement, à la sortie
du compteur, le Syndicat de la Faye installe désormais, outre
le robinet d'arrêt général et le robinet de
purge, un clapet anti-retour normalisé NF. Ce dispositif,
comme son nom l'indique, est muni d'un clapet qui ne permet à
l'eau de ne circuler que dans un seul sens, du réseau public
vers votre domicile. En cas d'inversion de la pression, le clapet
se ferme et l'eau qui pourrait refouler de l'installation privée
de l'abonné ou être aspirée vers le réseau
public, est bloquée. Le schéma suivant vous montre
ce qu'est un clapet anti-retour : |
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Ces dispositifs antipollution
(ou anti-retour) sont installés sur les circuits intérieurs
lorsqu'il y a un risque de contact entre une eau extérieure
au réseau public et le réseau public. Votre circuit
d'eau chaude, par exemple, est équipé d'un clapet
anti-retour dont il faut régulièrement contrôler
le bon fonctionnement.
Lors de l'utilisation de bacs, auges, cuves ou
autres récipients contenant des produits divers ou des eaux
souillées, il convient de prendre toutes les précautions
nécessaires pour que ces produits ne s'introduisent pas dans
le réseau d'eau potable. Voici quelques exemples de configurations
à risque :
- un tuyau d'un niveau supérieur plonge
dans un bain,
- un puisage important est effectué à
un niveau inférieur,
- l'eau du bain est siphonnée par aspiration
(dépression).
Le schéma ci-dessous indique un procédé de
remplissage correct et sans risque et rappelle deux positions à
bannir de vos installations : |
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Quelles sont
les obligations du Syndicat de La Faye en matière de fourniture
de pression et de débit avant le compteur de l'abonné?
L'article R1321-57 du Code de la santé
publique et l'article 41 du décret 2001-1220 du 20 décembre
2001 relatif aux eaux destinées à la consommation
humaine (téléchargeable ici
au format PDF) indiquent que "La hauteur piézométrique
de l'eau distribuée par les réseaux intérieurs
[...] doit, en tout point de mise en distribution, être au
moins égale à trois mètres, à l'heure
de pointe de consommation." Cela correspond à une pression
minimale de 0,3 bars.
Le texte précise en outre que "cette
hauteur piézométrique est exigible pour tous les réseaux,
lorsque ceux-ci desservent des immeubles de plus de six étages,
des surpresseurs et des réservoirs de mise sous pression,
conformes aux dispositions de l'article R1321-49, peuvent être
mis en oeuvre.".
Une limite importante doit être rappelée
: "Les dispositions du présent article ne sont pas applicables
aux installations de distribution existant avant le 7 avril 1995."
Aucun débit minimum n'est imposé
par la réglementation actuelle. |
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