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En vous baladant sur ce site,
vous pouvez tomber sur un mot dont vous ne comprenez pas très
bien le sens. Heureusement, le Dic'eau est là pour vous aider!
Cliquez sur un des liens ci-dessous pour aller directement à
la lettre par laquelle commence le mot qui vous pose problème. |
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Magnésium : métal
solide, blanc argenté, pouvant brûler à l'air
avec une flamme éblouissante.
Maire : il représente le pouvoir exécutif
de la commune. Il est
élu, avec ses adjoints, par le conseil municipal, assemblée
délibérante élue au suffrage universel, en
son sein. Le maire est élu pour 6 ans. Il a une compétence
générale en matière de gestion du personnel
de la commune et du domaine public et privé de la commune.
Le maire est un agent de l'Etat. Placé
sous l'aurorité du préfet du département, il
remplit des fonctions administratives comme la publications des
lois, l'organisation d'élections et la légalisation
des signatures. Sous l'autorité du procureur de la République,
il est officier d'état civil et officier de police judiciaire.
En ce sens, il exerce un pouvoir de police qui englobe :
- la police des assemblées
: il dirige les réunions du conseil municipal.
- la police judiciaire : il
peut réprimer une infraction.
- la police administrative :
il prévient les atteintes aux biens et aux personnes.
- la police de circulation et
de stationnement : il gère lui-même l'aménagement
des voies et leur signalisation, c'est lui qui définit les
limitations de vitesse.
Le maire est un agent exécutif
de la commune :
- il exécute les décisions
du conseil municipal, il gère le patrimoine, passe les marchés
de travaux ou de services et signe les contrats.
- il exerce des compétences
déléguées par le conseil municipal et lui rend
compte de ses actes comme la réalisation d'emprunts et la
création de classes dans les écoles. Il peut déléguer
ses compétences à l'un de ses adjoints.
- il a des pouvoirs propres,
il est chargé d'assurer l'ordre public (sécurité,
salubrité publique) et il est le supérieur hiérarchique
des agents de la commune, c'est qui organise les services.
En terme d'eau potable, le maire est responsable
de la distribution de l'eau potable dans sa commune. Il peut exercer
cette responsabilité directement ou la confier à un
syndicat de communes. Le service peut être assuré par
la collectivité elle-même (régie municipale
ou syndicale) ou par une société privée (concession
ou affermage).
Le maire est également responsable de la qualité
de l'eau distribuée au robinet. L'eau doit répondre
à des normes très strictes tant au plan micro-biologique
et chimique qu'au niveau de sa limpidité, de son goût
et de son odeur. Des analyses de contrôle sont régulièrement
réalisées sous l'autorité de la D.D.A.S.S.
(Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales).
Les résultats sont obligatoirement affichés en mairie
ou au syndicat.
Chaque année, le maire doit présenter
au conseil municipal un rapport sur le prix et la qualité
du service public de l'eau. Dans les communes de plus de 3 500 habitants,
ce rapport est à la disposition du public.
Parce qu'il est responsable de la distribution de l'eau,
le maire doit s'assurer de la protection de la ressource. Il doit
notamment mettre en place des périmètres
de protection autour des captages pour éviter tout risque
de pollution accidentelle.
Maître d'oeuvre : personne ou entreprise qui est chargée
de diriger la réalisation d'un ouvrage ou des travaux pour
le compte du maître de l'ouvrage
(celui qui finance). Il coordonne les travaux et assiste le maître
d'ouvrage pour la consultation des entreprises. Souvent, il s'agit
des services techniques de la collectivité. Le maître
d'oeuvre s'occupe également de l'avant-projet, du projet
et de la direction de l'exécution. C'est l'ingénieur
du service ingénierie et territoires de la D.D.A.F.
qui est le maître d'oeuvre de tous les travaux du Syndicat
de la Faye
Maître d'ouvrage : personne publique ou privée
pour le compte de laquelle des travaux ou des ouvrages sont réalisés.
Responsable de la bonne utilisation des fonds, il effectue le paiement
des travaux et des opérations. Le maître d'ouvrage
doit établir le programme des opérations dans le C.C.A.G..
Maîtrise d'ouvrage public : la loi M.O.P. régis
les marchés du maîtrise d'oeuvre en définissant
les rôles du maître d'ouvrage,
du maître d'oeuvre et de l'entrepreneur.
Cette loi fixe entre autre les modalités de rémunération
du maître d'oeuvre et ses missions qui sont :
- études d'esquisses préliminaires
ou diagnostic (ETP et DIAG).
- études d'avant-projet sommaire
et définitif (APS et APD).
- études de projet (PRO).
- assistance apportée au maître d'ouvrage
pour la passation du contrat de travaux et constitution du dossier
de consultation des entreprises (D.C.E.),
analyse des offres de prix des entreprises et établissement
d'un dossier d'analyse présenté en commission d'appel
d'offres et mise au point des pièces constituves des marchés
(C.C.A.G. et C.C.T.G.).
- études d'éxécution
et visa des études faites par l'entrepreneur (EXE et VISA).
- direction de l'éxécution du contrat
de travaux (DET).
- ordonnancement, pilotage et coordination du
chantier (OPC).
- assistance apportée au maître de
l'ouvrage lors de la réception des travaux (AOR).
Pour le Syndicat de la Faye, c'est l'ingénieur
de la D.D.A.F. qui s'occupe de la maîtrise d'oeuvre des chantiers
à réaliser.
Maladie hydrique : maladie contractée à la
suite d'absorption d'eau non potable contenant en particulier des
germes ou microbes pathogènes, éventuellement des
substances toxiques.
Malnutrition : elle est généralement le fruit
de l'association d'un apport alimentaire inadéquat et d'une
infection, alliée à un manque d'eau potable. Chez
les jeunes, la malnutrition est synonyme de troubles de croissance,
les enfants mal nourris étant plus petits et plus légers
que ne le voudrait leur âge.
Manomètre : appareil servant à mesurer la
pression d'un gaz ou d'un liquide. Les baromètres sont des
manomètres qui mesurent la pression atmosphérique.
Marais : milieu
humide de type intermédiaire, à la fois aquatique
(de faible profondeur) et terrestre et caractérisé
par des inondations saisonnières.
Marée : montées et descentes périodiques
du niveau de la mer causées par les forces d'attraction qu'exercent
la Lune et le Soleil sur la Terre.
Marché à procédure adaptée :
voir marché public.
Marché négocié : voir marché
public.
Marché public : les marchés publics permettent
aux collectivités
territoriales d'acheter des biens, des services ou de réaliser
des travaux. Ils permettent de mettre en concurrence plusieurs entreprises
pour que la collectivité territoriale puisse bénéficier
des coûts les plus bas. Les règles des marchés
publics sont encadrées par le Code des marchés publics.
Un marché public se créé après la publication
d'un avis d'appel public à la concurrence (A.A.P.C.). Cette
procédure est obligatoire pour tout achat supérieur
à 4 000 € H.T..
Les marchés publics peuvent être
passés de 4 manières différentes, on distingue
:
- l'appel d'offre : obligatoire pour les
marchés de fournitures et de service dont la somme dépasse
210 000 € H.T. et pour les marchés de travaux dont la
somme est supérieure à un montant de 5 270 000 €
H.T.. Cette procédure doit bénéficier d'une
publicité au Journal Officiel de l'Union Européenne
et au Bulletin Officiel des Annonces de Marchés Publics.
La collectivité doit créer une commission d'appel
d'offres afin de choisir le projet retenu. C'est le projet économiquement
le plus favorable qui doit être obligatoirement retenu. Un
marché public d'une somme moins importante peut être
passé par appel d'offre. On distingue l'appel d'offre ouvert
où n'importe quel candidat peut répondre, et l'appel
d'offre restreint où les candidats sont préalablement
choisis pour répondre à l'appel d'offre.
- le marché à procédure
adaptée : c'est une autre forme d'appel d'offre pour
les marchés dont les sommes sont inférieures à
celles de l'appel d'offre pur. En dessous d'une somme de 90 000
€ H.T., ce type de procédure bénéficie
d'une publicité moins élargie (le site internet de
la collectivité suffi). Le choix de la collectivité
peut se faire sans la création d'une commission d'appel d'offres
au sein de l'assemblée délibérante de la collectivité.
'est le projet économiquement le plus favorable qui doit
être obligatoirement retenu.
- le marché négocié
: contrairement aux procédures précédentes,
ce type de marché autorise des négociations avec les
candidats retenus. Cette procédure n'est utilisée
qu'en cas de circonstances exceptionnelles pour répondre
à une urgence (suite à une catastrophe naturelle par
exemple). Il n'y a pas de montant limite pour ce type de marché.
On distingue trois catégories : le marché négocié
avec publicité préalable et avec mise en concurrence,
le marché négocié sans publicité préalable
et avec mise en concurrence et le marché négocié
sans publicité préalable et sans mise en concurrence.
La collectivité territoriale doit choisir le candicat économiquement
le plus favorable.
- le dialogue compétitif : il se
fait pour des marchés dont les montants sont compris entre
210 000 € H.T. et 5 270 000 € H.T.. Une discussion est
organisée par la collectivité territoriale avec les
candidats potentiels pour établir un cahier des charges puis
un appel d'offre est lancé. Ce type de procédure est
surtout employée pour des opérations techniquement,
juridiquement et financièrement complexes.
La procédure de marché public fait
appel à de nombreux documents que les différents intervenants
(maître d'ouvrage, maître d'oeuvre et entreprises) doivent
remplir. Ainsi, on trouve le C.C.A.G.,
le C.C.A.P., C.C.T.G.,
le C.C.T.P., des plans,
des bordereaux de prix, le D.Q.E.,
le D.T.U., le calendrier
d'exécution des travaux et le planning.
Mare : point d'eau dormante, le plus souvent autrefois créé
par lhomme par exemple pour faire boire les volailles ou le
bétail. La mare peur être assimilée à
un très petit étang.
Marnage : technique agricole consistant à rendre
un sol plus calcaire en y ajoutant de la marne.
C'est aussi la différence de hauteur mesurée entre
le niveau de la haute et celui de la basse mer ainsi que les fluctuations
du niveau de l'eau dans les cours d'eau, canaux et autres bassins
et dans les réservoirs d'eau potable.
Marne : roche sédimentaire contenant du calcaire
Ca CO3 et de l'argile en quantité
à peu près équivalente (35 à 65 %).
On s'en sert pour faire de la chaux destinée à l'agriculture
mais aussi du mortier et du ciment. La marne est aussi appelée
tuffeau ou pierre de France.
Masse d'eau : portion de cours d'eau, canal, aquifère, plan
d'eau ou zone côtière homogène. Il s'agit d'un découpage élémentaire
des milieux aquatiques destinée à être l'unité d'évaluation de la
directive cadre sur l'eau. Une masse d'eau de surface est une partie
distincte et significative des eaux de surface, telles qu'un lac,
un réservoir, une rivière, un fleuve ou un canal, une partie de
rivière, de fleuve ou de canal, une eau de transition ou une portion
d'eaux côtières. Pour les cours d'eau la délimitation des masses
d'eau est basée principalement sur la taille du cours d'eau et la
notion d'hydro-écorégion. Les masses d'eau sont regroupées en types
homogènes qui servent de base à la définition de la notion de bon
état. Une masse d'eau souterraine est un volume distinct d'eau souterraine
à l'intérieur d'un ou de plusieurs aquifères.
Masse d'eau artificielle : masse d'eau de surface créée
par l'homme dans une zone qui était sèche auparavant. Il peut s'agir
par exemple d'un lac artificiel ou d'un canal. Ces masses d'eau
sont désignées selon les mêmes critères que les masses d'eau fortement
modifiées et doivent atteindre les mêmes objectifs : bon potentiel
écologique et bon état chimique.
Masse d'eau fortement modifiée : masse d'eau de surface
ayant subi certaines altérations physiques dues à l'activité humaine
et de ce fait fondamentalement modifiée quant à son caractère. Du
fait de ces modifications la masse d'eau ne peut atteindre le bon
état. Si les activités ne peuvent être remises en cause pour des
raisons techniques ou économiques, la masse d'eau concernée peut
être désignée comme fortement modifiée et les objectifs à atteindre
sont alors ajustés : elle doit atteindre un bon potentiel écologique.
L'objectif de bon état chimique reste valable, une masse d'eau ne
peut être désignée comme fortement modifiée en raison de rejets
polluants.
Matière organique : matière constituant les
êtres vivants.
Matières en suspensions : ou M.E.S., matières
non-dissoutes, mêlées à l'eau. Elles sont séparées
par filtration, centrifugation ou décantation.
M.E.S. : voir matières en suspension.
Méandre : courbe tracée dans le paysage par
le lit dun cours deau, trajectoire sinueuse.
Mercurialisme : intoxication aiguë ou chronique par
le mercure ou par ses dérivés.
Mésophile : voir xérophile.
Métaux lourds : un métal est une matière
issue le plus souvent d'un minerai, dotée d'un éclat
particulier, bon conducteur de chaleur et d'électricité,
ayant des caractéristiques de dureté et de malléabilité,
se combinant ainsi aisément avec d'autres éléments
pour former des alliages dans l'indusrtrie, l'orfèvrerie...
On appelle en général métaux lourds les éléments
métalliques naturels, métaux ou dans certains cas
métalloïdes caractérisés par une masse
volumique élevée supérieure à 5 grammes
par cm3. Quarante et un métaux
correspondent à cette définition générale
dont le plomb, le mercure ou le cadmium.
Météorologie : étude de l'atmosphère
terrestre et science de prévision du temps.
Météorologique : qui se rapporte au
temps. Les conditions météorologiques sont le temps
qu'il fait, et les prévisions météorologiques
sont des essais de prévision du temps qu'il fera.
Microcentrale hydroélectrique : installation
hydroélectrique transformant l'énergie hydraulique en énergie électrique
dont la puissance varie de quelques kW à 4 500 kW (seuil de la concession
avec décret en Conseil d'Etat). Le terme "micro" utilisé dans le
langage courant ne permet pas de rendre compte de l'importance de
l'unité de production (volume turbiné, hauteur de chute).
Microclimat : climat d'une petite région ou
d'une localité.
Micropolluant : polluant présent généralement
en faible concentration dans un milieu donné (de l'ordre
du microgramme (µg) au milligramme (mg) par litre ou par kilogramme)
et qui peut avoir un impact notable sur les usages et les écosystèmes.
Milieu : terme général peu précis scientifiquement,
utilisé pour désigner un ensemble présentant des conditions de vie
particulières : milieu aquatique, milieu fluvial, milieu estuarien,
milieu lacustre, milieu terrestre (forestier, montagnard, etc.).
Minéralisation : état d'une eau qui
contient en dissolution certaines substances minérales comme
les sels minéraux (calcium, potassium, magnésium...).
M.I.S.E. : voir mission interservice
de l'eau.
Mission déléguée de bassin :
groupe de travail composé uniquement de représentants de l'état
et chargé d'assurer la liaison entre les diverses autorités et les
services au niveau du bassin, et de rassembler les éléments devant
permettre l'établissement des plans d'aménagement général des bassins.
Elle est présidée par le préfet coordonnateur de bassin. Elle assure
ainsi une convergence étroite entre les actions ministérielles et
les actions de l'Agence, à l'échelon du bassin. Elle est appelée
dans certains cas à donner son avis dans le cadre de la procédure
d'instruction d'autorisation de rejets.
Mission interservice de l'eau : structure de coordination
des services de l'Etat (D.D.A.S.S.,
D.D.A.F., D.D.E....)
qui vise à améliorer la lisibilité, l'efficacité
et la cohérence de l'action administrative principalement
de l'exercice de la police de l'eau en matière de gestion
de l'eau et des milieux aquatiques.
Module ou module interannuel d'un cours d'eau : débit
moyen annuel pluriannuel en un point d'un cours d'eau. Il est évalué
par la moyenne des débits moyens annuels sur une période d'observations
suffisamment longue pour être représentative des débits mesurés
ou reconstitués.
Molécule : la molécule de l'eau, H2O,
est composée de deux atomes d'hydrogène et d'un atome
d'oxygène. Une molécule est ensemble de plusieurs
atomes.
Montaison : action de remonter un cours d'eau pour
un poisson migrateur afin de rejoindre son lieu de reproduction
ou de développement.
M.O.P. : voir loi sur la Maîtrise
d'Ouvrage Public.
Mousson : vent saisonnier soufflant en Asie et apportant
des pluies torrentielles pendant l'été.
Mycobactéries atypiques : ces micro-organismes
sont largement présents dans l'environnement, le sol, la
poussière, l'eau douce ou l'eau de mer. Pathogènes
potentiels, ces bactéries sont dites opportunistes car elles
sont responsables d'infections plus ou moins spécifiques
parfois graves, chez des sujets réceptifs, immunodéprimés,
aux défenses amoindries. L'inhalation d'aérosols contaminés
est la voie la plus évoquée pour son mode de transmission.
L'eau potable comme vecteur de l'infection est l'hypothèse
la plus souvent émise. Leur origine tellurique, leur résistance
aux désinfectants et au chlore en particulier, leur présence
dans les biofilms des canalisations, leur pouvoir de multiplication
peuvent expliquer la présence de mycobactéries dans
l'eau de consommation.
Mycorhize : champignon qui se développe autour
des racines des plants d'arbre et dont le métabolisme favorise
l'installation des arbres. |
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