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En vous baladant sur
ce site, vous pouvez tomber sur un mot dont vous ne comprenez pas
très bien le sens. Heureusement, le Dic'eau est là
pour vous aider! Cliquez sur un des liens ci-dessous pour aller
directement à la lettre par laquelle commence le mot qui
vous pose problème. |
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A.A.P.C. : Avis d'Appel
Public à la Concurrence.
Absorber : action de faire pénétrer ou laisser
pénétrer par imprégnation.
Acaricide : produit qui empêche le développement
des acariens ou les détruit. Les acariens sont de petites
araignées microscopiques pouvant provoquer des allergies
à la poussière. Les acaricides, comme les autres pesticides,
peuvent se retrouver dans l'eau. Ils sont toxiques et parfois cancérigènes.
Acide : une substance est dite acide lorsque son pH
est inférieur à 6,5. Une boisson acide est une boisson
au goût aigre et piquant.
Acide hypochloreux : formule chimique HClO. Aussi
appelé chlore actif. Voir chlore.
Acidification : fait de transformer ou d'être
transformé en acide.
Adduction : action de conduire des eaux d'un point
à un autre. Dans un réseau d'eau potable, il s'agit
de conduire les eaux du point de prélèvement (captage,
pompage...) au point de traitement (usine de potabilisation). Après
le point de traitement, il s'agit de la distribution
des eaux. Par exemple, l'adduction des eaux des captages de Puy-Gros
au réservoir de l'Arbre constitue l'une des principales sources
alimentant le réseau du Syndicat de la Faye. C'est l'action
d'amener l'eau de la "source" au "réservoir".
Adoucisseur : appareil servant à adoucir l'eau.
Adoucissement : technique de traitement de l'eau qui
consiste à réduire le taux de sel de calcium dissou
dans l'eau par une filtration sur des résines cationiques
échangeuses d'ions et qui vise à rendre l'eau moins
dure (entartrante).
Adsorption : phénomène physique de fixation
de molécules sur la surface d'un solide. Phénomène
qui se produit lors de l'utilisation de charbon actif dans le traitement
de l'eau potable.
A.E.P. : voir alimentation en eau potable.
Aération : action d'aérer l'eau afin
d'éliminer les mauvaises odeurs liées à la
présence de souffre en lui apportant de l'oxygène.
Aérobie : par opposition à anaérobie,
caractérise les organismes qui ne peuvent pas produire leur
énergie biochimique en l'absence d'oxygène. Voir normes
de l'eau.
Affaissement piézométrique : baisse
temporaire ou non du niveau piézométrique d'une nappe
du fait de modification naturelle ou artificielle (prélèvement,
diminution de l'alimentation, mise en communication des aquifères.
Affermage : cession à bail de la gestion d'une
compagnie des eaux. La société qui prend le bail à
ferme s'engage à exploiter le réseau et à verser
une rente à la commune ou au syndicat intercommunal propriétaire.
Voir également délégation
de service.
Affluent : cours d'eau qui se jette dans une rivière
plus grand (fleuve).
Affouillement : fosse profonde creusée dans
le lit par l'action de l'eau.
Agence de l'eau : établissement public de l'Etat
sous la tutelle du Ministère de l'Ecologie et du Développement
Durable et d'un des six Comités
de bassin : Artois-Picardie, Seine-Normandie, Rhin-Meuse, Rhône-Méditerrannée-Corse,
Loire-Bretagne et Adour-Garonne. Elle apporte un soutien financier
et une aide technique aux collectivités locales, aux industriels
et aux agriculteurs. Elle peut accorder des prêts et des facilités
pour le financement de travaux ou pour la diminution des risques
d'innondation et de phénomènes accidentels (coulée
de boue, glissement de terrain...), pour luttre contre les pollutions,
pour gérer la ressource en eau ou pour préserver les
milieux aquatiques.
Agressive : se dit d'une eau qui est à la fois
faiblement minéralisée, sa conductivité
est inférieure à 180 µS/cm, et acide, son pH
est inférieur à 7. Il s'agit donc d'une eau douce
acide. Par opposition à une eau entartrante,
une eau agressive est corrosive, c'est à dire qu'elle ronge
les métaux en particulier les canalisations en fonte, en
cuivre ou en plomb. L'agressivité d'une eau se traduit par
l'impossibilité de cette eau à former une couche protectrice
susceptible de favoriser la protection des canalisations métalliques.
L'eau du Syndicat de la Faye est agressive car elle est faiblement
minéralisée et a un pH acide.
L'eau agressive aura donc tendance à faire
rouiller les canalisations et les installations métalliques.
Cette dégradation peut conduire à la dissolution de
certains métaux tels que le plomb, le cuivre, le fer, l'aluminium
et le zinc. L'eau coulant de votre robinet n'aura plus la même
composition que celle de la source. A long terme, la présence
de ces éléments métalliques dans l'eau peut
être nocive pour la santé (le plomb pouvant provoquer
le saturnisme par exemple).
Il faut donc, pour lutter contre ce risque, prendre
des mesures simples comme par exemple ne pas boire l'eau ayant stagné
dans les tuyauteries en la laissant couler quelques instants (première
eau du matin, retour de vacances...) et ne pas utiliser l'eau chaude
du robinet pour la cuisine ou la consommation directe (l'élévation
de la température dans les tuyauteries accentue la dissolution
des métaux).
De plus, à l'intérieur de son habitation,
il faut s'assurer que les canalisations intérieures ne sont
pas en plomb et, dans le cas contraire, effectuer leur remplacement.
Il est également interdit d'utiliser les canalisations intérieures
métalliques comme prise de terre pour une installation électrique
car cela favorise les phénomènes de corrosion (cette
interdiction est prévue par l'article 33 du règlement
de service du Syndicat de la Faye). Enfin, il est inutile d'installer
un adoucisseur d'eau, l'eau étant déjà douce,
et il est aussi possible de réduire la dose de lessive et
de sels régénérants dans les lave-linges et
lave-vaisselles.
Si vous souhaitez plus de renseignements sur la
prévention des effets liés à l'agressivité
de l'eau de consommation, vous pouvez télécharger
au format PDF la plaquette éditée par la D.R.A.S.S.
Auvergne en cliquant sur l'icône suivante :
 (fichier
PDF de 452 ko)
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Agressivité : voir agressive.
Agriculture extensive : agriculture pratiquée
sur de vastes superficies et à rendement en général
faible.
Agriculture intensive : agriculture qui recherche
le meilleur rendement (quantités plus importantes pour une
surface égale).
Aléa : (au sens du rsique lié à
l'eau) évènement plus ou moins probable susceptible
de provoquer des modifications aux sols et à l'écosystème,
et de porter atteinte aux personnes, aux biens et aux activités.
Par exemple, l'aléa d'inondation d'une parcelle est caractérisée
par sa durée, sa hauteur d'eau, la vitesse du courant lors
d'une crue d'une récurrence donnée. La notion de risque
prend en compte l'aléa et la vulnérabilité
du site (bien exposés, réactions humaines,...).
Algicide : produit qui empêche le développement
des algues ou les détruit. Les algicides, comme les autres
pesticides, peuvent se retrouver dans l'eau. Ils sont toxiques et
parfois cancérigènes.
Aliénable : se dit de quelque chose qui peut
être vendu ou hypothéqué.
Alimentation en eau potable : ensemble des équipements,
des services et des actions qui permettent, en partant d'une eau
brute, de produire une eau conforme aux normes de potabilité
en vigueur, distribuée ensuite aux consommateurs.
On considère 4 étapes distinctes
dans cette alimentation :
- prélèvements
et captages de l'eau brute,
- adduction
(transport et stockage de l'eau
brute),
- traitement pour potabiliser
l'eau,
- distribution
de l'eau potable aux consommateurs.
Chaque année en France, 5 000 milliards
de litres d'eau sont ainsi distribués aux 60 millions de
consommateurs.
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Cycle de l'eau potable
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Alimentation d'une nappe ou apport : (au
sens hydrogéologique) volume d'eau alimentant une nappe
souterraine sur une durée donnée.
Alluviale : zone constituée par des alluvions (cailloux,
graviers, sables, boue) apportés par les eaux courantes.
Alluvions : dépôts (cailloux, graviers,
sables, boues) apportés par les eaux courantes.
Altération du milieu aquatique : modification
de l'état du milieu aquatique ou d'un hydrosystème,
allant dans le sens d'une dégradation. Les altérations
se définissent par leur nature (physique, ionique, organique,
toxique, bactériologique,...) et leur effet (eutrophisation,
asphyxie, empoisonnement, modification des peuplements,...). Le
plus souvent ces altérations sont anthropiques (c'est à
dire dues aux activités humaines), mais elles peuvent aussi
être d'origine naturelle.
Aménagement : intervention sur les milieux
naturels ou modifiés pour privilégier généralement
un usage (épis pour la navigation, levées contre les
crues,...).
Amont : partie d'un cours d'eau situé du côté
de la source par rapport à un point donné, qui est
du côté du mont.
Anaérobie : par opposition à aérobie,
milieu permettant à un organisme qui n'a pas besoin d'oxygène
de se développer.
Anémie : diminution du nombre des globules
rouges du sang et de leur teneur en hémoglobine, dont les
principaux symptômes généraux sont la pâleur,
la fatigue, l'essoufflement et l'accélération du pouls,
des syncopes, des vertiges et des troubles digestifs.
Anémomètre : instrument permmettant
de mesurer la vitesse du vent et sa direction.
Annexe hydraulique : voir écosystème
associé.
Anion : voir ion.
Appel d'offre : voir marché
public.
Aqua : eau en latin, préfixe de nombreux termes
modernes. Par exemple aquaplane : un bateau qui glisse à
la surface de l'eau.
Aquaculture : culture dans l'eau, élevage d'organismes
aquatiques : poissons (pisciculture), coquillage (conchyliculture),
crustacés ou algues, en eau douce ou dans l'eau de mer.
Aquatique : qui a rapport avec l'eau. Un animal aquatique
vit dans l'eau.
Aqueduc : monument constitué d'une rigole,
d'un canal ou d'un tuyau toujours entièrement fermé
dont la fonction est de conduire l'eau depuis l'endroit de son captage
jusqu'au milieu de la cité. Les deux contraintes qui s'imposent
à l'aqueduc sont d'utiliser la seule gravité pour
faire couler l'eau et aboutir à la cote topographique la
plus élevée possible. Il faut donc que sa pente soit
régulière, suffisante mais faible. La distance importe
peu si le dénivelé est convenable. Les vallées
rencontrées sur le chemin sont enjambées par des ponts
(comme le Pont du Gard) ou franchies par des siphons. Les Romains
passèrent maîtres dans cet art en allant chercher des
sources à plus de 100 kilomètres. L'aqueduc est généralement
souterrain mais peut être parfois en élévation
sous forme d'arcades.
Aquifère : formation géologique contenant
de façon temporaire ou permanente de l'eau mobilisable, constituée
de roches perméables (formations poreuses et/ou fissurées)
et capable de la restituer naturellement et/ou par exploitation
(drainage, pompage...). Une nappe aquifère est une nappe
d'eau souterraine.
Aquifère fissuré : aquifère dans
lequel leau est contenue et peut sécouler essentiellement
à travers un réseau de fissures ouvertes et connectées
entre elles (exemples : granite, basalte). C'est le cas en Auvergne
et sur le territoire du Syndicat de la Faye.
Aquifère karstique : aquifère en terrain
calcaire dont le comportement est caractérisé par
une hétérogénéité et un compartimentage
du réservoir qui se traduisent par deux grands types de fonctions
: la fonction conductrice qui donne lieu à des écoulements
rapides par les conduits karstiques interconnectés (fissures
qui ont été élargies par dissolution de roches
tendres) et qui explique la grande vulnérabilité aux
contaminations de ces aquifères et la vitesse de déplacement
de ces pollutions, et la fonction capacitive, assurée par
les zones poreuses fissurées et micro-fissurées et
par des vides de grande capacité, qui sont le siège
de vitesses découlement plus lentes et autorisent une
capacité de stockage variable selon les karsts.
Aquifère poreux : aquifère dans lequel
leau est contenue et peut sécouler dans des vides
interconnectés, constitués par les espaces restant
libres entre les grains de la roche (exemples : sables, graviers,
grès, craies).
Aride : se dit d'un sol desséché, où
la végétation et les précipitations sont rares.
Ce type de sol est prédisposé à la désertification.
Arrêté de biotope : arrêté préfectoral
pris après avis de la commission départementale des sites, il tend
à favoriser sur tout ou partie du territoire d'un département la
conservation des biotopes nécessaires à l'alimentation, à la reproduction,
au repos ou à la survie des espèces animales et végétales à protéger.
Les listes ont été fixées en application de divers arrêtés interministériels :
à titre indicatif, on peut citer les poissons migrateurs, le brochet,
l'écrevisse à pattes blanches et la loutre ainsi que les plantes
rares nécessitant une protection.
A.R.S. : Agence Régionale de Santé,
nouvelle dénomination de la D.D.A.S.S.,
structure administrative chargée entre autre des prélèvements
et des analyses sur l'eau potable dans le cadre du contrôle
des règles d'hygiène. L'A.R.S. est un service déconcentré
du Ministère des Affaires Sociales, du travail et de la solidarité
et du Ministère de la santé, de la famille et des
personnes handicapées. Elle est placée sous l'autorité
du Préfet et elle doit mettre en oeuvre la politique sanitaire
et sociale définie par les puvoirs publics.
Les attributions de l'A.R.S. sont la maîtrise
des dépenses de santé, la protection de la santé
publique et de l'environnement (analyse de l'eau potable) et la
mise en oeuvre de la politique sociale de l'Etat. En conséquence,
l'A.R.S. fait partie des moyens dont disposent l'Etat pour contrôler
les collectivités territoriales.
Artésien : jaillissant. Une nappe artésienne
donne une eau jaillissante.
Asepsie : l'asepsie est l'absence dans l'eau de germes
infectieux.
Assainissement : l'assainissement englobe les opérations
de collecte et d'épuration des eaux usées et pluviales.
C'est donc l'ensemble des techniques d'évacuation et de traitement
des eaux usées pour les purifier et les ramener à
leur état naturel. L'assainissement peut être collectif
(tout-à-l'égout) ou autonome (fosse sceptique individuelle).
Le Syndicat de la Faye ne s'occupe pas de l'assainissement.
Assec : absence temporaire d'eau.
Atmosphère : couche d'air de 200 km d'épaisseur
environ qui entoure le globe terrestre, composée principalement
d'azote et d'oxygène, de très faibles quantités
d'autres gaz, et d'une proportion variable de dioxyde de carbone
et de vapeur d'eau.
Atterrissement : Amas de terre, de sable, de graviers,
de galets apportés par les eaux, créés par
diminution du courant.
Auto-épuration : ensemble des processus biologiques,
chimiques ou physiques permettant à un écosystème (rivière, lacs,
mer, océan,...) de transformer lui-même les substances le plus souvent
organiques qu'il produit ou qui lui sont apportées de l'extérieur.
Les organismes vivant dans les milieux aquatiques jouent dans ce
processus un rôle important (bactéries, protozoaires, algues, poissons...).
L'auto-épuration est limitée : si les rejets concentrés de
matières organiques dépassent un certain seuil, la capacité d'auto-épuration
naturelle est dépassée et la pollution persiste. Par ailleurs, la
présence de substances toxiques peut inhiber le phénomène d'auto-épuration.
Autorisation administrative : acte de police administrative
qui autorise une activité ou un aménagement (prélèvement, rejet,
travaux,...) en fixant leurs conditions d'exercice ou de réalisation
et permettant à l'administration une surveillance particulière de
celle-ci. Se référer notamment aux décrets « procédure »
et « nomenclature » qui fixent les seuils à
partir desquels est utilisée une procédure de déclaration ou d'autorisation.
L'autorisation donne lieu à l'établissement d'un document d'incidence
sur les milieux aquatiques et les eaux souterraines.
Autorité compétente : instance responsable
de la mise en œuvre de la directive cadre sur l'eau à l'échelle
du district. En France, il s'agit des Préfets coordonnateurs de
bassin et pour la Corse, de la collectivité territoriale de Corse.
Aval : côté vers lequel decend le cours
d'eau à partir d'un point donné, vers le val.
Averse : on appelle averse une pluie pendant laquelle
en une minute le sol reçoit des précipitations d'un
millimètre de hauteur. Cette quantité est mesurée
au moyen d'un pluviomètre totalisateur ou enregistreur. |
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