Oasis : endroit planté d'arbres et de cultures,
en plein désert.
Objectifs de qualité : niveau de qualité fixé pour
un tronçon de cours d'eau à une échéance déterminée, afin que
celui-ci puisse remplir la ou les fonctions jugées prioritaires
(eau potabilisable, baignade, vie piscicole, équilibre biologique,...).
Se traduit aujourd'hui par une liste de valeurs à ne pas dépasser
pour un certain nombre de paramètres.
Objectifs de quantité : valeurs (débits des cours
d'eau, niveaux des nappes, réserves de stockage,...) nécessaires
à la gestion quantitative de la ressource. Ils sont fixés pour
obtenir une adéquation satisfaisante entre les demandes des activités
humaines et les exigences des milieux aquatiques d'une part, les
ressources en eaux mobilisables superficielles et souterraines
d'autre part. Aux points nodaux, ces valeurs sont les D.O.E. (débit
objectif d'étiage) et D.C.U. (débit de crue utile). Ce peut être
aussi des cotes piézométriques définies en des points particuliers.
Objectifs environnementaux : la directive cadre
impose quatre objectifs environnementaux majeurs que sont :
- la non détérioration des ressources
en eau,
- l'atteinte du "bon état" en 2015,
- la réduction ou la suppression de la pollution
par les "substances prioritaires",
- le respect de toutes les normes, d'ici 2015
dans les zones protégées.
Océan : vaste étendue du globe terrestre
couverte par l'eau de mer. Tous les océans de la planète
sont reliés les uns aux autres, on peut donc parler d'un
unique Océan.
Océanographie : étude scientifique de l'océan
et de son contenu, elle s'appuie sur les informations recueillies
par les satellites et par les bateaux en mer. Ces bateaux utilisent
des méthodes précises pour déterminer leur
situation dans les océans.
Oligo-élément : élément qui
existe à l'état de traces dans l'organisme, à
la vie duquel il est indispensable. Les principaux oligo-éléments
sont, par ordre de concentration décroissante, le magnésium,
le fer, le silicium, le zinc, le rubidium, le cuivre, le brome,
l'étain, le manganèse, l'iode, l'aluminium, le plomb,
le molybdène, le bore, l'arsenic, le cobalt et le lithium.
O.M.S. : Organisation Mondiale de la Santé, voir
normes O.M.S.. C'est
cet organisme qui fixe les valeurs limites des paramètres
de qualité (voir la page consacrée aux normes
de l'eau). Pour le plomb par exemple, l'O.M.S. a établi
que pour les nourrissons, la population la plus sensible, le plomb
s'accumule dans l'organisme au-delà d'une ingestion de
25 µg/kg et par semaine, soit environ 3,5 µg/kg et
par jour.
L'apport du plomb par l'eau de boisson est estimé
à 50% pour le nourrisson, les autres sources de contamination
sont l'air, les poussières et les aliments. On prend comme
hypothèse une consommation moyenne de 0,75 litre d'eau
par jour pour un nourrisson de 5 kg. Ce qui donne le calcul suivant
:
Quantité de plomb acceptable dans l'eau
de boisson :
3,5 µg/kg/j
5 kg
50% = 8,75 µg/jour
Quantité d'eau de boisson consommée :
0,75 litre/jour
Concentration acceptable dans l'eau :
8,75 µg/l / 0,75 litre/j = 11,7 µg/l
Cette valeur a été arrondie à
10 µg/l.
Le seuil fixé par l'O.M.S. repose donc
sur des hypothèses qui correspondent à une catégorie
de consommateurs théoriques : les nourrissons de 5 kg,
buvant 0,75 litre d'eau par jour et ingérant la moitié
de leur dose journalière de plomb par l'eau de boisson.
Il est intéressant de signaler que la valeur de 10 µg/l
s'applique à un prélèvement instantané,
alors que le calcul repose sur une consommation moyenne par semaine.
Opposabilité (au sens du S.D.A.G.E.) : notion juridique
selon laquelle les S.D.A.G.E.
ne sont pas directement opposables aux tiers mais le sont à
l'égard de l'administration entendue au sens large y compris
les collectivités locales, les établissements publics
de l'Etat nationaux ou locaux, etc... qui doit veiller à
prendre des décisions dans le domaine de l'eau compatibles
avec le S.D.A.G.E.
concerné et prendre en compte les orientations
fondamentales du S.D.A.G.E.
lors de décisions intervenant en dehors du domaine de l'eau.
Orage : grosse pluie mêlée de grêle
et de tonnerre, la montée rapide d'une masse d'air chaud
et humide provoque des vents et forme un haut nuage froid, il
en tombe des pluies, des éclairs et parfois de la grêle.
Organique : qui est relatif aux organes, aux tissus
vivants, aux êtres organisés. En géologie,
une roche organique est une roche sédimentaire formée
par des débris d'organismes vivants (charbon, pétrole
etc.).
Organochloré : substance résultant
de la combinaison entre du chlore libre résiduel et des
matières organiques. Cette substance est cancérigène.
Voir chlore.
Orientations fondamentales : selon l'article 3 de
la Loi sur l'eau, il s'agit des orientations définies dans
le S.D.A.G.E. pour
la gestion équilibrée à l'échelle
du bassin.
Osmose : transfert du solvant d'une solution diluée
vers une solution concentrée au travers d'une membrane.
Osmose inverse : procédé de séparation
qui consiste en un transfert inverse de l'osmose
normale. Ce procédé est utilisé pour traiter
ou dessaler l'eau.
Ouragan : orage gigantesque formé
au-dessus de l'Atlantique Ouest avec des vents soufflant à
plus de 120 km/h. Des tempêtes similaires s'appelent "typhons"
dans le Pacifique et "cyclones" dans l'océan
indien.
Oxydant : se dit d'un corps qui a la propriété
d'oxyder c'est-à-dire faire passer à l'état
d'oxyde. Un oxyde étant un corps résultant dela
combinaison de l'oxygène avec un autre élément.
Ozonation : l'ozone (O3)
est le meilleur désinfectant parmi les réactifs
oxydants utilisés en potabilisation car il réagit
avec les protéines et les acides nucléiques de tous
les micro-organismes, y compris les virus. Comme pour tous les
oxydants, les interactions avec les matières organiques
dissoutes représentent le facteur limitant principal de
la technique d'ozonation car ces intéractions forment des
sous-produits cancérigènes comme les bromates par
exemple (voir Normes
de l'eau).
L'ozone est produit dans l'usine de potabilisation
par un ozoneur, générateur élémentaire
d'ozone, puis diffusé par dispersion de gaz dans l'eau
à une concentration comprise entre 0,4 et 5 g/m3
d'eau. L'ozone se forme dans l'oxygène soumis à
des décharges électriques et apparaît sous
forme de gaz bleuté. Suivant sa place dans la filière
de traitement, l'ozonation aura un effet sur l'azote ammoniacal,
le fer, le manganèse, les pesticides et la qualité
organoleptique de l'eau.
Cette technique a pour avantage de ne pas donner
de mauvais goût à l'eau traitée et d'avoir
une très bonne action sur les pesticides. En revanche,
c'est une technique couteuse et complexe, dont l'effet
rémanent est très limité et qui peut
engendrer la formation de bromates cancérigènes
en présence de bromure dans l'eau.
Ozone : gaz légèrement bleuté
de formule chimique O3
qui se forme dans l'air ou dans l'oxygène, l'ozone est
employé à la stérilisation de l'eau dans
les usines de production d'eau potable. Il est un oxydant
puissant qui inactive bactéries et virus et donc purifie
l'eau. Il peut remplacer le chlore dans certains procédés
de fabrication d'eau potable.
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