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En vous baladant sur ce site,
vous pouvez tomber sur un mot dont vous ne comprenez pas très
bien le sens. Heureusement, le Dic'eau est là pour vous aider!
Cliquez sur un des liens ci-dessous pour aller directement à
la lettre par laquelle commence le mot qui vous pose problème. |
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Lac : grande étendue
d'eau, naturelle ou artificielle, à l'intérieur des
terres, le plus souvent d'eau douce. L'eau ne se renouvelant que
lentement, le lac est un milieu sensible aux pollutions et aux perturbations
écologiques.
Lâchure de barrage : évacuation contrôlée d'une
fraction d'eau du barrage (soutien d'étiage, sécurité, production
d'énergie, etc.).
Lagunage : épuration naturelle des eaux usées
par décantation en lagune (bassin de faible profondeur),
qui permet à l'eau de s'oxygéner grâce à
l'absorption de la lumière par les plantes et aux bactéries
de digérer les matières organiques.
Latitude : mesure de l'emplacement nord sud sur le globe
terrestre. L'équateur représente zéro degré
de latitude. Les autres sont exprimées par des cercles parallèles
à l'équateur.
Lavoir : lieu public des villes et villages où autrefois
on lavait le linge.
Légionelles : les bactéries du type Legionella
sont présentes naturellement dans les eaux brutes, mais se
développent principalement dans les eaux chaudes (température
supérieure à 25 °C). La légionellose est
la "maladie du légionnaire", découverte
à l'issue d'un congrès d'anciens légionnaires
américains, en 1976, dans un hôtel climatisé
de Philadelphie (221 légionnaires ont été infectés
dont 34 sont décédés). C'est une bactérie
véhiculée par l'eau, puis diffusée sous forme
d'aérosol. La légionellose est contractée par
inhalation, dans les établissements gérant des circuits
d'eau chaude sanitaire, des eaux thermales, des circuits de climatisation
ou de refroidissement avec des tours aéro-réfrigérantes,
mais aussi en milieu hospitalier (maladies nosocomiales). Il n'y
a pas de risque sanitaire par ingestion directe d'eau froide (température
< 20 °C) mais la création d'aérosol avec l'eau
froide peut présenter un risque de contamination. La recherche
de Legionella ne fait pas partie du contrôle sanitaire régulier,
sauf si le contexte le justifie.
Légionellose : voir Légionelles.
Levée : digue de terre destinée à contenir un cours
d'eau dans des limites déterminées.
Limite de qualité : en matière de normes
à respecter pour l'eau potable, une limite de qualité
est une valeur de numération à respecter scrupuleusement,
par opposition à une référence
de qualité. Les paramètres ayant une limite de
qualité ont des risques immédiats à plus ou
moins long terme pour la santé. Les limites de qualité
concernent 2 paramètres microbiologiques (Escherichia
coli et entérocoques) et 29 paramètres chimiques
(nitrates, plomb, arsenic...).
Limpide : une eau limpide est une eau transparente,
d'une grande clarté.
Lit majeur : surface couverte par une rivière
en période d'inondation, lorsqu'elle déborde de son
lit (mineur).
Lit mineur : espace où s'écoule une
rivière en temps normal, lorsqu'elle coule entre ses berges.
Localisation précise des fuites : après
les étapes de sectorisation
et de prélocalisation,
la localilsation permet de déterminer la position exacte
des fuites sur le terrain afin de procéder à leur
réparation. La plupart des techniques de localisation reposent
sur le principe suivant : "L'eau sous pression dans une
canalisation génère des vibrations acoustiques en
s'échappant par une défectuosité de la conduite".
Cette vibration ou onde acoustique caractéristique du "bruit
de fuite" trouve son origine :
- dans le frottement des molécules d'eau
entre elles et au contact de l'air ambiant (changment brusque de
régime hydraulique),
- dans le frottement de l'eau contre les parois
de la canalisation au point de fuite. il se produit des gerbes d'eau
de fréquences variables en fonction de la forme et de l'importance
de l'orifice, de la pression, du diamètre et de la nature
du tuyau,
- dans le choc des jets d'eau sur le sol entourant
la fuite.
Ces bruits, dont la fréquence varie entre quelques Hertz
et quelques Kilo Hertz selon les caractéristiques de la fuite
et de la canalisation, se propagent à grande vitesse à
la fois sur la conduite (sur de longues distances) et dans le sol
(sur des distances de quelques mètres le long du tracé
de la conduite). La localisation consiste donc à écouter
et analyser les vibrations acoustiques captées sur les conduites
ou au sol. Différentes méthodes sont utilisées
: les amplificateurs mécaniques, les amplificateurs électroniques
et la corrélation
acoustique.
Logger : appareil permettant de mesurer des débits,
des pressions... et que l'on installe sur place pour une mesure
ponctuelle. Ce sont des enregistreurs de données. On peut
le relier à la tête émettrice d'un compteur,
il met en mémoire les impulsions émises par l'instrument
de mesure. Le logger est paramètré en le reliant à
un ordinateur et à l'aide d'un logiciel spécial on
programme la durée de la mesure, le fréquence d'enregistrement,
le poids d'impulsion... Le logger s'installe ensuite sur le compteur
dans le regard (l'appareil est étanche et autonome en énergie)
puis les données sont déchargées sur l'ordinateur
sous forme de tableaux ou de graphiques. Les loggers permettent
de surveiller les réseaux (relevé de variations de
débits journaliers, hebdomadaires, saisonniers, identification
des maxima et minima de consommation...), de détecter les
débits anormaux (fuites pendant les heures de nuit), d'analyser
des consommations pour déterminer précisèment
le callibre d'un compteur ou d'un appareil de robinetterie et de
contrôler le fonctionnement d'une station de pompage.
Lysimètre : du grec "lusis" qui signifie
dissous et de "metron" qui signifie mesure. Un lysimètre
est un dispositif qui isole une colonne de sol et qui permet de
mesurer la quantité de l'eau de drainage. |
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