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DIC'EAU
   petites définitions pour mieux comprendre les mots de l'eau
 
   En vous baladant sur ce site, vous pouvez tomber sur un mot dont vous ne comprenez pas très bien le sens. Heureusement, le Dic'eau est là pour vous aider! Cliquez sur un des liens ci-dessous pour aller directement à la lettre par laquelle commence le mot qui vous pose problème.
 
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  C comme

Cahier des clauses administratives générales : le C.C.A.G. est un document demandé par les entreprises quand ces dernières souhaitent répondre à un appel d'offre. La collectivité qui ouvre un marché public doit donc fournir ces renseignements. Le C.C.A.G. est un acte d'engagement du contrat qui récapitule les obligations réciproques du maître d'ouvrage et de l'entrepreneur. C'est l'ensemble des règles administratives et financières. Les C.C.A.G. peuvent être de quatre ordres : fournitures courantes et services, travaux, prestations intellectuelles et marchés industriels.

Cahier des clauses administratives particulières : le C.C.A.P. est un document demandé par les entreprises quand ces dernières souhaitent répondre à un appel d'offre. La collectivité qui ouvre un marché public doit donc fournir ces renseignements. Le C.C.A.P. fait partie du Dossier de Consultation des Entreprises réalisé par le maître d'oeuvre. C'est un document pré-rempli qui existe sous forme de modèles modifiables. Il est rédigé pour chaque opération qui constitue le marché public, il complète ou déroge au C.C.A.G..

Cahier des clauses techniques générales : le C.C.T.G. est un document demandé par les entreprises quand ces dernières souhaitent répondre à un appel d'offre. La collectivité qui ouvre un marché public doit donc fournir ces renseignements. Comme pour le C.C.A.G., le C.C.T.G. récapitule les obligations techniques et réciproques du maître d'ouvrage et de l'entrepreneur.

Cahier des clauses techniques particulières : le C.C.T.P. est un document demandé par les entreprises quand ces dernières souhaitent répondre à un appel d'offre. La collectivité qui ouvre un marché public doit donc fournir ces renseignements. Le C.C.T.P. est un document spécifiant la qualité des ouvrages et leur localisation, les matériaux utilisés et les différentes cotations. Il stipule les dérogations éventuelles au C.C.T.G..

Calcaire :
 roche blanche soluble et friable. Une eau est dite calcaire, ou dure, lorsqu'elle renferme du carbonate de calcium et du magnésium. Elle est facilement repérable car elle laisse des traces blanchâtres sur la vaisselle.

Calcium :
métal blanc et mou qui est très abondant dans la nature et qui constitue 99% du tissu osseux. Il est à l'origine des eaux dites pétrifiantes, qui sont à la base des stalagmites et stalactites.

Canal :
cours d’eau artificiel, construit par l’homme pour l’irrigation, l’énergie, le refroidissement, le transport ou l’alimentation en eau potable. Il est alimenté par prélèvement d’eau des cours d’eau ou des retenues.

Canalisation :
 conduite ou tuyau destiné à transporter l'eau potable.

Caniveau : canal d’évacuation des eaux, placé de chaque côté d’une chaussée.

Capillaire : qui est fin comme un cheveu, qui est de très petite section.

Capillarité : la capillarité représente le phénomène physique de tension à la surface de l'eau qui lui permet de monter dans de fins tubes appelés tubes capillaires.

Captage :
 ouvrage ou action de prélever de l'eau. Un captage est réalisé soit au niveau des rivières et des sources (comme c'est le cas au Syndicat de la Faye), soit dans les nappes par pompage.

Capteur de pression : appareil mesurant la pression et délivrant un signal électrique proportionnel à cette pression.

Carbonate de calcium : CaCO3, c'est le tartre. Voir tartre.

Cascade : une cascade naturelle est une succession étagée de chutes d'eau. Artificiellement, des cascades sont recréées en station de production d'eau potable pour aérer l'eau après captage.

Cation :
voir ion.

Cavitation : c'est un phénomène qui se produit lorsqu'un organe d'obturation, comme une vanne, est maintenu proche de la fermeture. La pression dans la veine fluide est réduite et l'énergie de pression est alors localement transformée en énergie de vitesse (théorème de Bernouilli). Si cette pression devient inférieure à la pression de vaporisation du liquide, le phénomène de cavitation prend naissance et provoque du bruit, des vibrations et des détériorations sur les parois avoisinantes de la conduite. C'est pour cette raison qu'un robinet-vanne à opercule doit obligatoirement être totalement ouvert ou fermé.

C.C.A.G. : voir Cahier des Clauses Administratives Générales.

C.C.A.P. : voir Cahier des Clauses Administratives Particulières.

C.C.T.G. : voir Cahier des Clauses Techniques Générales.

C.C.T.P. : voir Cahier des Clauses Techniques Particulières.

Certification : une certification est une assurance de conformité de l'eau potable à des caractéristiques sanitaires ou à des règles d'hygiène préétablies.

Champs captants :
zone englobant un ensemble d'ouvrages de captages prélevant l'eau souterraine d'une même nappe par pompage.

Charbon actif : charbon végétal qui élimine les pesticides, les matières organiques et absorbe les goûts et les odeurs de l'eau lors de son traitement.

Château d'eau : réservoir placé sur un point haut, pour assurer la distribution de l'eau sous pression. Le Syndicat de la Faye n'utilise pas de châteaux d'eau mais des réservoirs semi-enterrés car la région où se situe son territoire est semi-montagneuse ce qui permet d'avoir de la pression naturellement grâce aux pentes du paysage.

Chaussée : partie d'une route aménagée pour la circulation des piétons et des véhicules. Elle est constituée de différentes couches qui sont :
   - la couche de roulement, c'est la couche superficielle de la chaussée sur laquelle roule les véhicules, elle doit assurer l'écoulement des eaux de ruissellement, offrir une bonne adhérence et une bonne résistance et ne pas provoquer de nuisances sonores. Elle peut être en pavés (pour les piétons), en enrobé, en enduit, en asphalte ou en béton coulé. La couche de roulement est aussi appelée couche de revêtement.
   - la couche de liaison se situe sous la couche de roulement, ces deux couches forment la couche de surface. La couche de liaison est une couche anti-orniérage, elle doit avoir les mêmes caractéristiques que la couche de roulement. Elle est faite en béton bitumeux ou en béton de gravillons.
   - la couche de base se situe sous la couche de liaison. C'est la couche qui est soumise directement aux efforts, elle permet le réglage de la pente. Elle est faite de grave naturelle ou traitée ou concassée.
   - la couche de fondation est située sous la couche de base, elles forment toutes les deux la couche d'assise. La couche de fondation doit résister aux efforts verticaux et assurer un bon report des charges sur les couches inférieures. Elle est composée de grave naturelle ou traitée. Elle mesure de 20 à 60 cm en fonction de la qualité du sol support, de l'intensité du trafic et des températures.
   - la couche de forme se situe entre la couche de fondation et le sol support, elle assure l'homogénéisation du fond de fouille. La couche de forme permet de mieux répartir les charges sur le terrain. Elle est composée de matériaux prix sur le site des travaux ou de grave naturelle.
   - le sol support constitue, dans le cadre de chantiers d'enfousissement de canalisation d'eau potable, le fond de fouille. Si le sol support est de mauvaise qualité, une couche anticontaminante à base de géotextile peut lui être ajoutée pour éviter par exemple des remontée d'eau sous la chaussée.
On distingue différents types de chaussées :
   - les chaussées souples qui reprennent leur aspect après déformation, elles sont composées de matériaux traités avec des liants hydrocarbonés (bitume). Ce sont des chaussées épaisses.
   - les chaussées rigides réalisées à partir de granulats et de ciment.
   - les chaussées semi-rigides à la composition mixte. Leur couche de surface est traitée aux liants hydrocarbonés et leur couche d'assise est faite avec des liants hydrauliques (ciment).

Chloramine : résidu d'une désinfection au chlore résultant d'une combinaison entre le chlore libre et certaines matières organiques à base d'ammonium. Cette substance est cancérigène. Voir chlore.

Chloration : le chlore protège l'eau pendant son transport dans les canalisations. Son effet désinfectant est rémanent, c'est-à-dire qu'il perdure dans le temps.

Chlore :
le chlore est l'un des meilleurs désinfectants utilisés en eau potable. Le chlore et les produits chlorés, l'hypochlorite de sodium (ou eau de Javel) et l'hypochlorite de calcium, se dissocient immédiatement dans l'eau pour former :
   - l'acide hypochloreux,
   - l'ion hypochlorite.

   C'est essentiellement l'acide hypochloreux qui est le composé le plus actif dans les mécanismes de désinfection (effet bactéricide notamment), c'est pourquoi il est aussi appelé le chlore actif. La proportion des deux composés dépend essentiellement de la valeur du pH de l'eau et de sa température. Ainsi, un pH acide favorise la présence de l'acide hypochloreux et donc une meilleure désinfection de l'eau. Une température faible favorise également la formation de l'acide hypochloreux.

   Pour un effet rapide du chlore et une économie en produits, il convient de traiter l'eau à des valeurs de pH proches de la neutralité (pH = 7). Ainsi, on procèdera à la désinfection avant tout traitement de neutralisation et/ou de reminéralisation élevant le pH, sauf dans le cas où la chloration n'est utilisée que pour ses capacités de rémanence dans le réseau.

   Après action du chlore sur les matières organiques, azotées et autres composés oxydables, il subsiste un résiduel de chlore se présentant sous différentes formes : les chloramines et les organochlorés. Ce sont des composés qui se forment entre le chlore libre et certaines matières organiques ou hydrocarbures (dans ce cas ils sont appelés trihalométhanes), ces substances sont cancérigènes. La dissociation du chlore libre dans l'eau peut se résumer ainsi :

CHLORE TOTAL (Cl2)
=
CHLORE LIBRE + CHLORE COMBINE (chloramines et organochlorés)


  CHLORE LIBRE
=
CHLORE ACTIF (acide hypochloreux HClO) + CHLORE POTENTIEL (ion hypochlorite ClO-)

   Pour une bonne surveillance en continu de la désinfection, il convient de mesurer le chlore actif, soit directement à l'aide d'une sonde ampérométrique à membrane sélective, soit en mesurant le chlore libre et le pH pour en déduire par calcul le chlore actif, en sachant que la mesure du chlore libre est celle la plus fréquemment employée.

Chlore actif :
acide hypochloreux. Voir chlore.

Cirrus :
nuage d'aspect fibreux et constitué de cristaux de glace.

Cité lacustre :
village construit sur pilotis, dans les temps préhistoriques, en bordure des lacs et des lagunes.

Clapet anti-retour :
placé sur une canalisation, il n'autorise le passage de l'eau que dans un seul sens. Ils sont également installés après les compteurs d'eau pour éviter toute pollution de l'eau du réseau public.

Clarification :
 la clarification est l'une des phases du traitement de l'eau consistant à supprimer toutes les matières visibles de l'eau. Elle comprend trois étapes : la floculation, la décantation et la filtration.

C.L.E. :
voir commision locale de l'eau.

Climat :
type de temps d'une région, connu en faisant la moyenne des observations météorologiques de plusieurs années. Pour déterminer le climat, on doit étudier tous les éléments : humudité, précipitations, pression, températures, vent.

Cloisonnement :
ouverture linéaire dans les plantations forestières pour faciliter les travaux d'entretien sylvicoles ou les exploitations.

CODERST :
Conseil Départemental de l'Environnement et des Risques Sanitaires et Technologiques, organisme public chargé de contrôler et de valider les déclarations d'utilité publique des captages d'eau potable (anciennement Conseil Départemental d'Hygiène).

Colibacille :
bactérie en forme de bâtonnet à l'extrimité arrondie, Gram négatif, présente dans le sol, l'eau, le lait, certains aliments et qui vit normalement dans l'intestin de l'homme et de l'animal mais peut devenir pathogène pour d'autres organes. Escherichia coli est le colibacille par excellence d'expérimentation de la biologie moléculaire au cause de sa rapidité de reproduction (un division cellulaire toutes les 20 minutes dans les conditions adéquates).

Coliforme :
les bactéries coliformes font parties de la famille des entérobactéries, c'est à dire que leur présence, normale dans l'intestin de l'homme et de l'animal, peut devenir pathogène pour d'autres organes. Les coliformes sont des bactéries non sporulante et ayant la caractéristique de fermenter rapidement le lactose avec un dégagement de gaz. Dans l'eau, les coliformes sont des bacilles d'origine fécale ayant la forme et certaines propriétés du colibacille. On recherche en priorité les coliformes totaux dans l'eau, puis une recherche de coliformes fécaux est ensuite engagée si la présence de coliformes totaux est avérée. La présence de coliformes fécaux dans l'eau (comme Escherichia coli) signifie qu'il peut y avoir des micro-organismes pathogènes (comme les staphylocoques, les salmonelles, les entérovirus...) dans le réseau, mais les coliformes fécaux sont peu dangereux par eux mêmes.

Collectivité territoriale :
les collectivités territoriales sont des administrations indépendantes de l'Etat. Elles sont définies par l'article 72 de la Constitution et regroupent les communes, les départements, les régions, les syndicats, les départements et les régions d'outre-mer, les communautés de communes, d'agglomérations et urbaines et les syndicats. Certaines ont des statuts particuliers comme la Corse, Paris, Lyon, Marseille ou la Polynésie. Elles sont gérées suivant les dispositions du Code Général des Collectivités Territoriales et sont toutes composées d'une assemblée délibérante (conseil municipal ou conseil général) élue au suffrage universel et d'un pouvoir exécutif (le maire ou le président ) élu par cette même assemblée en son sein.
   Les collectivités territoriales sont dites de droit commun et disposent de la libre administration. Elles sont financièrement indépendantes de l'Etat, elles perçoivent des impôts locaux (cas des communes et des départements), des subventions ou des dotations de l'Etat dans le cadre de la décentralisation. Elles sont définies par leur personnalité morale, c'est à dire qu'elles peuvent agir en justice, leurs compétences propres, leur propre pouvoir décisionnel qui s'exerce par délibaration et un pouvoir exécutif propre. Elles peuvent également avoir un pouvoir règlementaire dans certains de leurs domaines de compétence. Par exemple, le Syndicat de la Faye possède son propre règlement pour sa compétence d'alimentation en eau potable.
   Financièrement, les collectivités territoriales sont organisées entre un ordonnateur (le maire ou le président) qui signe les mandats de paiements et les titres de recettes, et un comptable (le percepteur ou le receveur du Trésor Public) qui procède au règlement des paiements et à l'encaissement des recettes. Le comptable est un représentant de l'Etat, il contrôle donc les finances de la collectivité pour le compte de l'Etat.
   Les collectivités territoriales sont également contrôlées au niveau administratif par la préfecture de département, qui est une administration de l'Etat et qui contrôle les délibérations et tous les choix des collectivités. Il faut donc bien comprendre que l'Etat agit uniquement en tant que contrôleur des collectivités mais il ne peut, sauf cas exceptionnel comme une infraction au Code Général des Collectivités Territoriales, imposer une décision aux collectivités qui restent ainsi indépendantes et libres de leurs choix.
   En matière d'eau potable, on signalera que les analyses d'eau et les contrôles effectués par la D.D.A.S.S. sont une autre forme de surveillance de l'Etat. De même, tous les travaux du Syndicat de la Faye font l'objet d'une étude réalisée par un ingénieur de la D.D.A.F., organisme de l'Etat, ceci afin que les constructions réalisées sur l'ensemble du territoire français respectent une certaines uniformité.

Colonne montante :
dans un immeuble, canalisation, généralement verticale, destinée aux branchements individuels.

Comité de bassin :
 assemblée en liaison avec une Agence de l'eau composée d'élus, d'usagers et de représentants de l'administration. Le Comité conçoit les plans d'assainissement, arbitre les décisions et dispose d'un pouvoir financier (choix des taux de redevance)

Commission locale de l'eau :
commission de concertation instaurée par la Loi sur l'eau de 1992 et instituée par le Préfet, elle est chargée de l'élaboration, de la révision et du suivi des Schémas d'Aménagement et de Gestion des Eaux (S.A.G.E.).
    Sa composition est fixée par la loi et précisée par décret (1/2 représentants d'élus, 1/4 représentants d'usagers et 1/4 représentants de l'Etat). Le Président doit être un membre du collège des élus et ce sont ces derniers qui l'élisent.

Communauté :
ce sont des collectivités territoriales qui regroupent plusieurs autres communes. Les communautés disposent d'une fiscalité propre et perçoivent la taxe professionnelle à la place des communes adhérentes, cette taxe est alors appelée la TPU (Taxe Professionnelle Unifiée). Si la communauté est supérieure à 500 000 habitants, elle peut également bénéficier de la taxe foncière et de la taxe d'habitation. Si la population est inférieure à 500 000 habitants, elle peut bénéficier de la taxe sur le foncier bâti et non bâti, et de la taxe d'habitation.
   Il existe 3 types de communauté :
      • les Communautés de Communes : créées en 1992, il en existe 2 343 en France, elles sont compétentes en matière de :
         - développement économique (obligatoire).
         - aménagement de l'espace (obligatoire).
         - environnement (facultatif).
         - logement et équilibre social (facultatif).
         - voirie (facultatif).
         - équipements scolaires, culturels et sportifs (facultatif).
      • les Communautés d'Agglomération : créées en 1999, il en existe 162 en France. Elles sont créées si la population est supérieure à 50 000 habitants et si la commune centre a une population supérieure à 15 000 habitants (sauf s'il s'agit d'un chef lieu de département). Elles sont compétentes en matière de :
         - développement économique (obligatoire).
         - aménagement de l'espace (obligatoire).
         - logement et équilibre social (obligatoire).
         - politique et développement de la ville (obligatoire).
         - voirie (facultatif).
         - assainissement (facultatif).
         - eau (facultatif).
         - environnement (facultatif).
         - équipements scolaires, culturels et sportifs (facultatif).
      • les Communautés Urbaines : créées en 1966, il en existe 14 en France. Elles sont créées si la population est supérieure à 500 000 habitants. Elles sont compétentes en matière de :
         - développement économique (obligatoire).
         - aménagement de l'espace (obligatoire).
         - logement et équilibre social (obligatoire).
         - politique et développement de la ville (obligatoire).
         - services d'intérêt collectif (voirie, cimetières...) (obligatoire).
         - environnement, eau et assainissement (obligatoire).
   Sur le territoire du Syndicat de la Faye, il existe 2 communauté de communes : la Communauté de Communes du Pays de Courpière et la Communauté de Communes du Pays d'Olliergues.

Commune : collectivité territoriale reconnue dès 1789, il y a en 36 782 en France. 95% des communes ont moins de 5 000 habitants. Elle est administrée par le conseil municipal (assemblée délibérante) et le maire et ses adjoints (pouvoir exécutif). La commune est compétente en matière d'état civil, d'élections, d'éducation (école primaire), voirie, signalisation des routes, aménagement, ordre public, urbanisme, permis de construire, santé, économie, culture et action sociale. Certains domaines de compétence des communes peuvent faire l'objet de services publics communaux avec section dédiée dans le budget communal comme le service d'assainissement collectif, le service de collecte des ordures ménagères, le service de santé et le service d'alimentation en eau potable.

Compte administratif :
c'est le budget primitif définitif. Il est présenté par la collectivité territoriale à son comptable (le percepteur du Trésor Public) en début d'année. Il présente le budget de l'année précédente, ce qui a été dépensé et ce qui a été encaissé. Il retrace toutes les opérations financières de la collectivité territoriale. Il doit correspondre au centime d'euros près au compte de gestion du percepteur.

Compte de gestion :
c'est le contrôle du budget réalisé par le comptable de la collectivité territoriale (le percepteur du Trésor Public). Il permet à l'Etat de surveiller la gestion de la collectivité territoriale. Le compte de gestion retrace l'exécution du budget au cours de l'année précédente. Il est présenté par le comptable à la collectivité chaque début d'année. Il doit être identique en tout point au compte administratif présenté par la collectivité territoriale. C'est un document de plusieurs pages.

Compteur combiné :
deux compteurs sont associés en parallèle pour comptabiliser les petits débits comme les plus importants.

COMPTEUR COMBINE

Compteur combiné

Compteur d'eau :
 appareil présent chez chaque usager, mesurant sa quantité d'eau consommée. Il est d'un modèle agrée par la réglementation en vigueur. Les compteurs d'eau froide doivent résister à une pression de 10 bars. Ils sont classés en 3 catégories, A, B et C allant du moins précis au plus précis. Les compteurs d'eau des abonnés sont de la classe C. Au passage de l'eau, un compteur provoque une perte de charge entraînant une baisse de pression. Cette baisse ne doit pas être supérieure à 0,25 bar au débit nominal et à 1 bar au débit maximal. Le choix du diamètre du compteur ne se fait pas en fonction du diamètre de la canalisation mais en fonction du débit maximal transitant dans la canalisation (le branchement dans le cas d'un abonné). Un compteur d'eau est composé de trois parties : le totalisateur qui indique l'index du compteur (rouleaux ou aiguilles), la transmission (mécanique ou magnétique) et enfin l'organe mesurant l'eau s'écoulant (piston, turbine, hélice).

Compteur de vitesse :
il en existe deux types, les compteurs à turbine (à jet unique ou à jet multiple) et les compteurs à hélice dit Woltmann (à hélice vertical ou hélice axiale). Pour les compteurs à turbine, l'eau s'introduit par un ou plusieurs orifices de la chambre du compteur et entraîne la turbine dont la vitesse de rotation est proportionnelle à la vitesse de l'eau. Conçus pour des diamètres faibles, de 15 mm à 100 mm, ils sont généralement de la classe B ou C et ne se posent qu'en position horizontale. Dans les compteurs de vitesse à hélice, la vitesse de rotation de l'hélice est proportionnelle à la vitesse de l'eau. Ces compteurs sont conçus pour de gros diamètre, de 50 mm à 800 mm et se posent en position horizontale ou verticale pour les compteurs de vitesse à hélice axiale. Le Syndicat de la Faye utilise la plupart du temps des compteurs de vitesse à jets multiples, que ce soit pour les compteurs des particuliers ou les compteurs divisionnaires placés dans les réservoirs ou sur le réseau de distribution d'eau potable. Si vous désirez plus de précisions sur les compteurs qu'utilise le Syndicat de la Faye sur le réseau d'eau potable vous pouvez télécharger les documents suivants au format PDF ou vous rendre sur le site internet de la société Actaris en cliquant ici.
compteur Flodis pour les particliers   Télécharger la documentation sur le compteur Flodis   (fichier PDF de 304 ko)

compteur Flostar pour le réseau   Télécharger la documentation sur le compteur Flostar   (fichier PDF de 0,99 Mo)


COMPTEUR DE VITESSE A TURBINE A JET UNIQUE

Compteur de vitesse à turbine à jet unique


COMPTEUR DE VITESSE A TURBINE A JETS MULTIPLES

Compteur de vitesse à turbine à jets multiples


COMPTEUR DE VITESSE A HELICE AXIALE

Compteur de vitesse à hélice axiale


COMPTEUR DE VITESSE A HELICE VERTICALE

Compteur de vitesse à hélice verticale

Compteur proportionnel :
le compteur est placé en parallèle de la canalisation principale. Le débit traversant le compteur est proportionnel au débit passant dans la conduite. Ces compteurs sont non homologués et utilisés pour des diamètres nominaux allant de 65 à 500 mm.

Compteur volumétrique :
il fonctionne à l'aide d'un piston qui se déplace dans la chambre de mesure du compteur. A chaque tour, un volume bien déterminé est libéré. Les compteurs volumétriques démarrent à un débit plus faible que les compteurs de vitesse et peuvent, contrairement à la majorité des compteurs de vitesse, être installés dans toutes les positions (verticale et horizontale). Ce sont des compteurs de grande sensibilité de classe C. Ils vont d'un diamètre nominal de 15 mm à 65 mm. Ils ont pour inconvénients d'être sensibles aux coups de bélier, d'être bruyants et de provoquer des pertes de charge importantes. La présence de sable dans l'eau du réseau peut bloquer le piston. Le Syndicat de la Faye n'utilise ce type de compteur qu'en de rares occasions.

COMPTEUR VOLUMETRIQUE A PISTON ROTATIF

Compteur volumétrique à piston rotatif

Concession :
 obtenir une concession revient à acquérir le droit d'exploitation de l'eau, accordé par l'administration ou une collectivité territoriale. Voir également délégation de service.

Condensation :
 transformation de la vapeur d'eau en particules d'eau plus denses (pluie, neige, grêle).

Conductivité :
elle représente la minéralisation d'une eau. Plus une eau contient de sels minéraux, plus sa conductivité est grande. Son unité est le µS/cm. En dessous de 180 µS/cm, une eau est considérée comme peu minéralisée, elle est alors agressive. Au-dessus de 1 000 µS/cm, une eau est considérée comme fortement minéralisée, elle est alors entartrante. L'eau du S.I.A.E.P. de La Faye a une conductivité qui varie de 10 à 50 µS/cm, elle est de ce fait très peu minéralisée. Pour plus de précisions, voir la page Normes de l'eau.

Cône : pièce de raccordement que l'on emploie sur un réseau de canalisation de distribution d'eau potable et qui permet de réduire le diamètre d'une conduite.

Confluent : point de rencontre de deux cours d’eau.

Conforme : qui répond aux exigences d'une règle, d'une norme.

Congélation : l'eau est congelée lorsqu'elle passe de l'état liquide à l'état solide. L'eau se congèle à 0°C.

Corrélation acoustique : méthode de recherche de fuites mettant en oeuvre le principe de la capture de signaux acoustiques émis par une fuite et se propageant à vitesse égale sur la conduite. Très efficace en milieu urbain, cette technique se base sur l'identification d'une ressemblance entre deux signaux et la calcul du décalage temporel entre ces deux signaux. L'appareil, relié par onde radio à des capteurs placés sur les têtes de vannes dans les bouches à clé, détermine la distance entre la fuite et les capteurs et donc l'emplacement exact de la fuite au centimètre près. Très efficace sur les conduites métalliques, car le bruit de la fuite s'y propage mieux, la corrélation acoustique l'est moins sur la conduite en plastique.

CORRELATION ACOUSTIQUE

Corrélation acoustique

Consigne : dans une régulation, c'est la valeur à laquelle on souhaite maintenir le paramètre régulé (pression dans le cas d'un surpresseur).

Consommation domestique : somme des volumes facturés à tous les abonnés d'une collectivité consommant moins de 6 000 m3 par an rapportés au nombre d'habitants de la collectivité. Inclut les consommations résidentielles mais aussi les consommations de commerces et locaux commerciaux, petits usages communaux, usages artisanaux, petits immeubles de bureau, etc. (Définition par opposition aux gros abonnés consommant 6 000 m3 d'eau par an et plus).

Consommation nette : fraction du volume d'eau superficielle ou souterraine, prélevée et non restituée au milieu aquatique (rivière ou nappe), c'est à dire non rejetée après usage (eau consommée par les plantes et évapotranspiration, évaporation,...).

Consommation résidentielle : somme des volumes facturés aux lieux d'habitation (immeubles collectifs et maisons individuelles) rapportés au nombre d'habitants. Peut inclure quelques commerces de pied d'immeubles collectifs.

Contrat de rivière : programme d'action sur 5 ans destiné à restaurer et à valoriser une rivière et son bassin versant. Cette procédure volontaire, concertée, coordonnée sur un périmètre d'intervention cohérent a pour principaux volets : la restauration de la qualité des eaux et des milieux (berges, lit,...), la mise en valeur des milieux aquatiques, des paysages, la gestion équilibrée des ressources en eau, un programme et une organisation d'entretien, le suivi du contrat. Il se présente sous la forme d'un contrat signé entre le Préfet ou les Préfets de département, le Directeur de l'Agence de l'Eau du bassin et les élus du département et/ou du sous-bassin concerné, le Président du Conseil Général, les Présidents de syndicats intercommunaux, ainsi que tout autre intervenant principal à la gestion du cours d'eau. Ce contrat comprend des engagements financiers précis.

Contrôle sanitaire des eaux : contrôle portant sur toutes les eaux destinées aux usages et ayant une incidence sur la santé publique (eau potable, baignade, abreuvement...), et qui vérifie leur conformité à des exigences réglementaires sur le plan de la consommation ou de l'hygiène humaine et animale (normes O.M.S....).
   Les lieux de prélèvement des échantillons et les méthodes analytiques de référence utilisées pour ce contrôle sont déterminées par les autorités nationales compétentes (Ministère chargé de la santé, chargé de l'agriculture...).
   Le contrôle sanitaire correspond au contrôle de la qualité des eaux d'alimentation réalisé par les D.D.A.S.S.. Chaque année près de 320 000 prélèvements d'échantillons d'eau sont effectués dans les systèmes de production et de distribution d'eau. Ces échantillons sont ensuite analysés par des laboratoires agréés par le ministère chargé de la Santé, ce qui représente annuellement quatre millions de paramètres mesurés dans l'eau par an. Cette action de contrôle est effectuée directement par les pouvoirs publics indépendamment de la surveillance exercée par les distributeurs d'eau privés et publics. Les résultats des analyses sont évalués et comparés à des exigences de qualité fixées par la réglementation française, prises en application de directives européennes.
   En cas de dépassement des exigences de qualité, et au vu des enjeux sanitaires, des mesures correctives sont mises en oeuvre pour rétablir la qualité des eaux d'alimentation. Dans la pratique, ces situations urgentes et ponctuelles requièrent l'expertise des D.D.A.S.S.. Par ailleurs, s'agissant de l'information du public, une synthèse annuelle sur la qualité des eaux distribuées l'année précédente, rédigée par la D.D.A.S.S., est jointe à la facture d'eau et donc directement transmise à l'abonné.

Convention d'Aarhus : signée à Aahrus, au Danemark, le 25 juin 1998 sous l'égide de la Commission économique pour l'Europe de l'Organisation des Nations Unies (U.N.E.C.E.), cette convention porte sur l'accès à l'information, la participation du public au processus décisionnel et l'accès à la justice en matière d'environnement.

Corrélation acoustique : méthode utilisée en recherche de fuites pour les localiser avec précision. La méthode consiste à capter en 2 points différents et accessibles de la conduite (au niveau des vannes sur la conduite au fond des bouches à clé), le bruit émis par la fuite. Le principe d'analyse des bruits est le suivant : pour retrouver une ressemblance entre les signaux qui résultent du bruit de fuite en deux points différents de la conduite, il faut faire subir à l'un deux toute une série de décalages dans le temps qui compense exactement la différence des temps de propagation du point de fuite aux deux points d'accès à la conduite.
Il s'agit donc de placer 2 capteurs en contact avec la canalisation sur 2 points d'accès distincts et assez distants (au moins quelques dizaines de mètres, au plus quelques centaines). Après paramètrage du corrélateur, le bloc de traitement analyse les bruits, lmes compare, mesure leur décalage et calcule la distance entre le point de fuite et l'un des capteurs.
Le résultat du traitement, réalisé par le corrélateur, donne simultanément la détection de la fuite (ressemblance des signaux) et sa localisation (repérage du décalage qui a permis de retrouver cette ressemblance).

Corrosive : voir agressive.

Couche de Tillmans : légère couche de tartre qui se forme à l'intérieur des canalisations d'alimentation en eau potable par précipitation de carbonate de calcium CaCO3. Cette couche, provoquée par les distributeurs d'eau qui maintiennent volontairement la dureté de l'eau à un certain niveau, permet de protéger l'intérieur des conduites d'eau.

Coude : pièce de raccordement que l'on emploie sur un réseau de canalisation de distribution d'eau potable en forme de L et qui permet de changer la direction d'une conduite.

Coup de bélier : augmentation soudaine de la pression dans les canalisations de distribution d'eau potable. Les coups de bélier peuvent entraîner une détérioration des appareils hydrauliques comme les compteurs d'eau par exemple, et provoquer des fuites. Sur un réseau d'eau potable, on utilise des régulateurs de pression pour maintenir une pression stable de l'eau dans les canalisations. Mais il peut arriver qu'il y ai des augmentations fortes de la pression, lors d'une ouverture de vanne trop rapide par exemple. Dans ce cas, on utilise une soupape anti-bélier dont le fonctionnement vous est expliqué par le schéma suivant :
Schéma de fonctionnement d'une soupape anti-bélier

Principe de fonctionnement d'une soupape anti-bélier
Modèle : GD (Ramus Industrie)
 
Coût : aujourd'hui, la facture d'eau couvre le coût de toutes les opérations successives qui sont nécessaires pour capter l'eau, la rendre potable, la stocker, la distribuer, l'évacuer et la dépolluer avant de la renvoyer d'où elle vient. Dans ce prix, la part de la fourniture d'eau tend à diminuer au profit du service de l'évacuation et de la dépollution. Cette part augmentera d'aileurs au fur et à mesure que les contraintes de dépollution se renforceront. Il ne faut toutefois pas oublier qu'une tonne d'eau (un mètre cube soit mille litres) montée au sixième étage, puis redescendue, coûte aujourd'hui à peu près mille fois moins que ce qu'aurait demandé un porteur d'eau pour effectuer le même travail.

Crue : débordement subit d'une rivière ou d'un fleuve après les pluies.

Cryptosporidium : parvum, protozoaire pathogène chez l'homme, il est responsable d'infections parasitaires intestinales plus ou moins graves dénommées giardiose. Chez les personnes immuno-déprimées (nouveau-nés, personnes agées, personnes immuno-déficientes), ces infections parasitaires peuvent avoir des conséquences mortelles. Ce protozoaire est libéré dans l'environnement par les animaux et les humains infectés. La transmission chez l'homme se fait au contact d'animaux, soit par l'ingestion d'aliments et/ou d'eau contaminée. Ce micro-organisme existe sous deux formes : une forme végétative infectante qui ne survit que quelques heures après émission des selles et une forme kystique survivant plusieurs semaines dans l'environnement. Sa forme infectieuse ne prolifère pas dans l'environnement. Ce micro-organisme se retrouve principalement dans les eaux de surface et les eaux souterraines contaminées par des eaux de surface. Son élimination est très compliqué car il est très résistant aux désinfectants comme le chlore ou le dioxyde de chlore et l'ozone. Seule la filtration membranaire permet un fort abattement de ce protozoaire.

Cumulus : nuage qui se forme en hauteur.

Curage "vieux fonds - vieux bords" : le curage "vieux fonds - vieux bords" est l'expression consacrée des anciens règlements et usages locaux qui précisent les conditions et la périodicité avec lesquelles doit être remplie l'obligation de curage faite à chaque riverain d'un cours d'eau non domanial par l'article 98 du Code rural. Il constitue un entretien courant de la rivière par le riverain ou son ayant droit. On dit parfois "vifs fonds - vieux bords".

Cyanophycées : type d'algues que l'on peut retrouver dans les étendues d'eau. Elles ont la particularité de relarguer des toxines hépatiques, des neurotoxines ou des endotoxines. Ce sont les espèces d'algues les plus difficiles à éliminer.

Cycle de l'eau : grâce à l'énergie thermique qu'il déploie, le soleil arrache de l'eau aux océans et la transforme en vapeur. Le vent emporte ces nuages plus loin, sur les continents, où ils crèvent sous forme de précipitations. Ces pluies sont ensuite rendues à la mer par la voie directe des rivières ou par le chemin des écoliers que sont les nappes. Toutefois, l'évaporation (à laquelle s'ajoute la transpiration des végétaux) joue les trouble-fêtes et fait remonter directement dans l'atmosphère la majorités des gouttes d'eau, sans leur laisser le temps d'aller faire un tour en mer. Bien entendu, cette part d'évaporation pourra varier fortement selon les climats et les périodes de l'année. En moyenne, le bilan de la petite ronde terrestre s'établit ainsi :
   la pluie (100 %) = l'évaporation (65 %) + l'écoulement des rivières (24 %) + l'infiltration et l'écoulement dans les nappes souterraines (11 %).
   Quelle que soit la manière dont elle circule, la masse d'eau de la Terre reste quasi constante et les trois fractions eau, vapeur, glace s'échangent à leur tour dans un cycle perpétuel à l'intérieur de la grande ronde.

Cycle naturel de l'eau

Cycle naturel de l'eau
 

 

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