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DIC'EAU
   petites définitions pour mieux comprendre les mots de l'eau
 
   En vous baladant sur ce site, vous pouvez tomber sur un mot dont vous ne comprenez pas très bien le sens. Heureusement, le Dic'eau est là pour vous aider! Cliquez sur un des liens ci-dessous pour aller directement à la lettre par laquelle commence le mot qui vous pose problème.
 
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  P comme
P.A.D.D. : voir Projet d'Aménagement et de Développement Durable.

Parasite :
être vivant qui puise les substances qui lui sont nécessaires dans l'organisme d'un autre (hôte), auquel il cause un dommage plus ou moins grave. On peut retrouver des parasites dans l'eau potable si la désinfection est insuffisante.

Participation du public : démarche, prévue par la directive cadre sur l'eau, d'implication du public dans le processus de sa mise en application. Elle inclut notamment la réalisation de consultations du public sur :
   - le programme de travail de la révision du S.D.A.G.E.,
   - les questions importantes sur le bassin hydrographique,
   - le projet de S.D.A.G.E..

Participation pour voirie et réseaux : la P.V.R. est une mesure instaurée par la loi Urbanisme et Habitat de 2003 et qui autorise les petites communes à faire participer directement les habitants de la commune au financement des travaux de voirie et de réseaux divers. La P.V.R. est instituée par délibération du Conseil Municipal avec un barème forfaitaire de paiement au prorata de la surface du terrain desservi par la voie ainsi aménagée.

Particules colloïdales : particules très petites en suspension dans un liquide. Par exemple, le lait est constitué d'eau et de particules colloïdales, on dit que c'est une suspension colloïdale.

Passe à poisson : dispositif implanté sur un obstacle naturel ou artificiel (barrage) qui permet aux poissons migrateurs de franchir ces obstacles pour accéder à leurs zones de reproduction ou de développement. On distingue des dispositifs de montaison et de dévalaison. D'autres équipements de franchissement parfois assimilés à des passes à poissons sont par exemple des ascenseurs à poisson, des écluses particulières,...

Pasteuriser : stériliser par échauffement (à environ 80 °C).

Pathogène : se dit d'une bactérie qui peut engendrer une maladie.

Patrimoine : (au sens d’eau patrimoniale), terme employé dans l'article 1 de la loi sur l'eau pour insister sur la nécessité de préserver la richesse, le capital ressource existant, pour les générations futures.

Pédologie : du grec "pedon", sol et "logos", discours. La pédologie étudie les sols, leur formation et leur évolution, afin d'en effectuer le classement.

Percolation : pénétration lente des eaux de pluie dans le sol.

Périmètre de protection de captage d'eau potable : limite de l'espace réservé réglementairement autour des captages utilisés pour l'alimentation en eau potable, après avis d'un hydrogéologue agréé, afin de préserver la qualité de l'eau captée. Les activités artisanales, agricoles et industrielles, les constructions y sont interdites ou réglementées afin de préserver la ressource en eau, en évitant des pollutions chroniques ou accidentelles. C'est la circulaire du 24 juillet 1990 relative à la mise en place des périmètres de protection qui fixe les modalités d'application de chaque périmètre. Ainsi, on peut distinguer réglementairement trois périmètres :

      - le périmètre de protection immédiate (P.P.I.) où les contraintes sont fortes avec possibilités d'interdiction d'activités. Il a pour fonctions d'empêcher la détérioration des ouvrages de prélèvements et d'éviter que des déversements ou des infiltrations de substances polluantes se produisent à l'intérieur ou à proximité immédiate des ouvrages de captages. Des périmètres "satellites" de protection immédiates, disjoints de celui du captage concerné, peuvent être instaurés autour des zones d'infiltration (pertes, gouffres, bétoires) en relation hydrogéologique directe avec les eaux prélevées. Les zones ainsi définies seront également acquises en pleine propriété et clôturées. Un aménagement correct et un entretien efficace des ouvrages de captage complètent cette première mesure de protection.

      - le périmètre de protection rapprochée (P.P.R.) où les activités sont restreintes. Il doit protéger efficacement le captage vis à vis de la migration souterraine des substances polluantes. Son étendue est déterminée en prenant en compte : les caractéristiques physiques de l'aquifère et de l'écoulement souterrain, le débit maximal de pompage, la vulnérabilité, l'origine et la nature des pollutions contre lesquelles il est nécessaire de protéger les eaux souterraines. Les notions de base à retenir pour délimiter ces périmètres sont d'une part, la durée et la vitesse de transfert de l'eau entre les points d'émission de pollutions possibles et le point de prélèvement dans la nappe. D'autre part, le pouvoir de fixation et de dégradation du sol et du sous-sol vis-à-vis des polluants. Et enfin, le pouvoir de dispersion des eaux souterraines. Dans des situations complexes, le périmètre de protection rapprochée peut comporter plusieurs zones, disjointes ou non, délimitées suivant la vulnérabilité de l'aquifère.

      - le périmètre de protection éloignée (P.P.E.) pour garantir la sécurité de la ressource. Il prolonge éventuellement le périmètre de protection rapprochée pour renforcer la protection contre les pollutions permanentes ou diffuses. Il est créé si l'on considère que l'application de la réglementation générale (même renforcée) n'est pas suffisante, en particulier s'il existe un risque potentiel de pollution que la nature des terrains traversés ne permet pas de réduire en toute sécurité, malgré l'éloignement du point de prélèvement. Les limites de ce périmètre peuvent s'étendre sur des distances importantes pour couvrir des bassins hydrogéologiques parfois différents.

   Des prescriptions sont énoncées pour chaque périmètre et se traduisent par des servitudes pouvant donner droit à des indemnisations. Certaines peuvent relever simplement de la réglementation générale pour laquelle toute indemnisation est exclue.

Périmètres de protection d'un captage d'eau potable

Périmètres de protection d'un captage d'eau potable
 
Périmètre du S.A.G.E. : délimitation géographique du champ d'application d'un schéma d'aménagement et de gestion des eaux (S.A.G.E.). Ce périmètre s'inscrit à l'intérieur d'un groupement de sous-bassins ou d'un sous-bassin correspondant à une unité hydrographique ou à un système aquifère. Il est déterminé par le schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux (S.D.A.G.E.) ou à défaut arrêté par le représentant de l'Etat aprés consultation ou sur proposition des collectivités territoriales et aprés consultation du comité de bassin.

Périmètre sourcier : délimitation de la zone comprenant les pavillons de captage coiffant les points d'émergence et/ou les galeries captantes qui interceptent l'eau en circulation sous terre.

Période d'étiage : période où l'on observe un débit d'étiage.

Perméabilité : aptitude d'une roche ou d'un sol à se laisser traverser par un fluide liquide ou gazeux.

Personnalité morale : groupement de personnes ou de biens ayant, comme une personne physique c'est à dire un être humain, la personnalité juridique et qui peut donc s'inscrire en justice pour tout acte que se soit ou à l'inverse, il peut être poursuivi denvant un tribunal. La personnalité morale est doté de moyens matériels et personnels, et elle relève du droit public ou privé. Le Syndicat de la Faye est doté de la personnalité morale et relève du droit public.

Perte de charge : c'est la perte de pression que l'on observe dans un tuyau ou une canalisation au fur et à mesure que l'on s'éloigne du point d'alimentation en eau. Elle est causée par les frottements de l'eau contre les parois. Elle est plus faible dans les tuyaux neufs (bien lisses à l'intérieur) que dans les tuyaux usagés.
   La perte de charge (exprimée en hauteur d'eau) dans un tuyau est :
      - proportionnelle au périmètre intérieur et à la longueur du tuyau,
      - proportionnelle au carré de la vitesse moyenne de l'eau en m/s,
      - inversement proportionnelle à la surface de la section droite du tuyau.
D'où il découle que la perte de charge est moindre dans un tuyau de forte section, car la section varie plus vite que le périmètre en fonction du diamètre. Plus les pertes de charges augmentent et plus le débit diminue.

Pesticides : ce terme regroupe les herbicides, fongicides, insecticides. Ce sont des substances chimiques utilisées pour la protection des cultures contre les maladies, les insectes ravageurs ou les "mauvaises herbes". Voir également les normes de l'eau.

pH : potentiel hydrogène. Le pH caractérise la concentration d'une eau ou d'une solution aqueuse en ions hydronium (H+). Plus simplement, il mesure l'acidité ou l'alcalinité d'une eau. Le pH des eaux naturelles est lié à la nature géologique des terrains traversés. En régions granitiques (comme c'est le cas en Auvergne) ou schisteuses, en zones de tourbières ou forestières, les eaux ont un pH acide (< 7). En régions calcaires, les eaux ont un pH basique (> 7). Les valeurs du pH varient de 0 à 14. Une eau à pH = 7 est une eau neutre (comme pour l'eau distillée par exemple). Le pH acide est sans conséquence directe sur la santé (des boissons comme le soda ou le jus de citron ont un pH acide). C'est le temps de séjour de l'eau dans les canalisations métalliques (plomb, cuivre, fonte...) qui crée le risque. Pour plus de précisions, voir la page normes de l'eau.

Phosphates : éléments provenant soit d'engrais chimiques soit des eaux usées, qui favorisent l'engraissement de l'eau. Certains pays ont interdit les lessives avec phosphates pour se prémunir contre ce risque.

Photosynthèse : chez les végétaux chlorophylliens, la photosynthèse correspond à la fabrication de matières oragniques (des hydrates de carbones)à à partir de matière minérale et de l'énergie lumineuse d'origine solaire. L'intensité de la photosynthèse croît avec l'intensité de la lumière.

Phytoplancton : ensemble des organismes végétaux microscopiques qui vivent en suspension dans '’eau (algues…).

Phytosanitaire : relatif au soin à donner aux végétaux, les produits phytosanitaires, utilisés notamment en agriculture, sont destinés à la protection ou à l'amélioration de la production agricole.

Plan d'alerte : document prévu pour répondre le plus rapidement et le plus efficacement à un danger lié à l'eau (pollution accidentelle, crue, sécheresse,...). Le plan d'alerte est sous la responsabilité du Préfet.

Plan d'exposition aux risques naturels prévisibles (P.E.R.) : plan qui a pour objet de délimiter, à l'échelle communale, voire intercommunale, des zones exposées aux risques naturels prévisibles tels les tremblements de terre, les inondations, les avalanches ou les mouvements de terrain. Ainsi fixe-t-il les mesures aptes à prévenir les risques et à en réduire les conséquences ou à les rendre supportables, tant à l'égard des biens que des activités implantés ou projetés. Il lui appartient, en particulier, de déterminer les dispositions à prendre pour éviter de faire obstacle à l'écoulement des eaux et de restreindre d'une manière nuisible les champs d'inondation. Le P.E.R. constitue un document de prévention à finalité spécifique établi à l'initiative du Préfet. Les P.E.R. valent plan de prévention des risques naturels prévisibles (P.P.R.) en application de la Loi du 2 février 1995 relative au renforcement de la protection de l'environnement.

Plan d'intervention : document qui détermine les mesures à prendre face à une crise majeure (pollutions accidentelles ou événements catastrophiques), et qui vise à planifier les secours, organiser la circulation d'informations entre les services concernés, informer le public avec les consignes nécessaires, délimiter éventuellement le zones d'évacuation, etc. Ce plan prévoit la mise à jour d'un certain nombre de cartes et d'inventaires (liste de captages, prises d'eau, etc.). Les plans particuliers d'intervention (P.P.I.), déterminés à partir des types d'accidents possibles et de scénarii préétablis (risques industriels notamment), décrivent les mesures qui incombent au pollueur et que celui-ci doit prendre avant l'intervention de l'autorité de police. On parle le plus souvent de plan départemental d'intervention (annexé au plan O.R.S.E.C. départemental).

Plan de gestion : document de planification établi à l'échelle de chaque district, pour 2009. En France, l'outil actuel de planification de la gestion des eaux est le S.D.A.G.E.. Il sera révisé afin d'intégrer les objectifs et les méthodes de la directive cadre.

Plan de prévention des risques naturels prévisibles (P.P.R.) : document qui délimite les zones exposées aux risques (inondation, mouvement de terrain, avalanches,...) et définit des mesures de prévention, protection et sauvegarde des personnes et des biens vis-à-vis de l'impact néfaste des événements exceptionnels. Ce plan est arrêté par le Préfet après enquête publique et avis des conseils municipaux des communes concernées. Il est annexé au P.O.S. (Plan d'Occupation des Sols). Sa procédure d'élaboration est plus légère que celle des plans existants auparavant (Plan d'Exposition au Risque (P.E.R.), Plan de Surface Submersible (P.S.S.)). Des sanctions sont prévues en cas de non application des prescriptions du plan.

Plan de surface submersible (P.S.S.) : document instaurant une servitude d'utilité publique affectant l'utilisation du sol. Il permet à l'administration de s'opposer à toute action ou ouvrage susceptibles de faire obstacle au libre écoulement des eaux ou à la conservation des champs d'inondation. Les P.S.S. vaudront plan de prévention des risques naturels prévisibles à compter de la publication du décret prévu à l'article 40-7 de la Loi "Barnier".

Plan local d'urbanisme (P.L.U.) : c'est un outil de gestion qui organise le cadre de vie à l'intérieur d'une commune. Il dessine le visage de la ville de demain en conciliant les intérêts locaux et communaux. C'est un outil réglementaire, qui définit et règle l'usage des sols sur l'ensemble du territoire d'une commune. Il concerne toutes les parcelles, qu'elles soient privées ou publiques. Il détermine notamment les droits à construire et les conditions d'évolution attachés à chaque parcelle d'une commune. Ce document juridique, de portée générale, s'impose à tous, particuliers et administrations. Il sert de référence obligatoire à l'instruction des demandes d'occupation et d'utilisation du sol, comme par exemple les permis de construire. Il est élaboré par la commune de sa propre initiative. Le Plan Local d'Urbanisme doit respecter les règles fixées par le Schéma de Cohérence Territoriale (S.Co.T.).
   Son contenu est défini par le Code de l'Urbanisme et comprend obligatoirement cinq types de pièces :
      • le rapport de présentation, il expose le diagnostic du territoire communautaire et explique les choix retenus pour le projet d'aménagement et de développement durable, son impact sur l'environnement.
      • le projet d'aménagement et de développement durable, il comporte les orientations générales d'aménagement et d'urbanisme retenues. Le P.A.D.D. peut en outre comporter des orientations plus ciblées sur telle ou telle partie du territoire communautaire.
      • le règlement, il définit en quatorze articles pour chaque zone quel type d'occupation des sols est autorisé, comment aménager ou construire une parcelle, quelles sont les règles applicables pour construire un terrain donné. Par exemple, il peut être défini des zones urbaines (U) ou à urbaniser (Ua), des zones agricoles (A) ou naturelles (N) inconstructibles.
      • les documents graphiques, ils indiquent le champ d'application du règlement par le délimitation de zones et la localisation des différentes prescriptions graphiques. Ces plans sont opposables aux tiers.
      • les annexes, elles comprennent des pièces obligatoires relatives aux servitudes d'utilité publique, aux emplacements réservés, aux périmètres de risques…

Plan sanitaire départemental : le règlement sanitaire départemental constitue le texte de référence pour imposer des prescriptions en matière d’hygiène et de salubrité aux activités qui ne relèvent pas du champ d’application de la loi du 19 juillet 1976. En effet, les dispositions du plan sanitaire départemental cessent d’être applicables dès lors que les activités visées rentrent dans la nomenclature des installations classées pour la protection de l’environnement. Les plans sanitaires départementaux, pris par les préfets sur le modèle du règlement type, ont force contraignante et leur violation constatée peut entraîner des peines d’amende en répression des infractions. Le règlement sanitaire départemental comprend 9 titres :
   • eaux d’alimentation,
   • locaux d’habitation et assimilés,
   • dispositions applicables aux bâtiments autres que ceux à usage d’habitation et assimilés,
   • élimination des déchets et mesures de salubrité générale,
   • bruit,
   • mesures visant les malades contagieux, leur entourage et leur environnement,
   • hygiène de l’alimentation,
   • prescriptions applicables aux activités d’élevage et autres activités agricoles,
   • dispositions diverses.

Plan Vigipirate : suite aux récents évènements intervenus dans l'actualité internationale, ce plan prévoit notamment de mettre en oeuvre des mesures de protection des installations de production et de distribution d'eau destinée à la consommation humaine. Il concerne l'ensemble des collectivités et des responsables des installations de traitement et de distribution. Les mesures à prendre sont :
    1 - mettre en place une procédure de surveillance des actes suspects en établissant un registre des plaintes d'usagers et autres évements douteux apparaissant sur le réseau, en sensibilisant le personnel à la prévention des risques et en contrôlant les stocks de réactifs.
    2 - vérifier de manière générale les clôtures et les accés aux ouvrages du réseau et mise en place de systèmes de détection d'intrusion dans les ouvrages et dans les bâtiments.
    3 - identifier et enregistrer tous les intervenants sur toutes les installations du réseau y compris les visiteurs lors des manifestations portes ouvertes. Analyser toutes les consommations anormales et mettre en place un système de chloration.
    4 - mettre en place un plan de communication rapide auprés des abonnés, de la préfecture et des services de la D.D.A.S.S..
    5 - actions relatives au système de chloration.
    6 - renforcer l'inspection des installations jugées à risque par des rondes de surveillance, par un système de télésurveillance et par des détecteurs d'intrusions. Informer les forces de l'ordre de la localisation des installations sensibles.
    7 - augmenter le nombre d'analyses d'auto-surveillance de la qualité de l'eau.
    8 - vérifier le bon fonctionnement des interconnexions de réseaux.
    9 - suspension des manifestations "portes ouvertes" et des visites d'ouvrages.
   10 - mise en place de permanence des services.
   11 - constitution de stock d'eau potable de secours.
   Vous pouvez retrouver plus de renseignements concernant le plan Vigipirate et les modalités appliquées par le Syndicat de la Faye en allant sur la page sécurité du site.

Planète : corps céleste sans lumière propre qui tourne autour d'une étoile. La Terre est une planète qui tourne autour du Soleil et qui profite de sa chaleur, de sa lumière et de son énergie.

Plomb : métal dense, d'un gris bleuâtre. On le trouve dans la nature surtout à l'état de sulfure.

P.L.U. : voir Plan Local d'Urbanisme.

Pluie :
eau qui tombe du ciel.

Pluie cévénole : se dit d'une pluie violente qui s'abat très rapidement, comme dans les Cévennes à l'automne ou au printemps. Des pluies de type cévenol peuvent se produire n'importe où et à n'importe quelle saison.

Pluie efficace : les pluies (ou précipitations) efficaces, exprimées en millimètres, sont égales à la différence entre les précipitations totales et l'évapotranspiration. Les précipitations efficaces peuvent être calculées directement à partir des paramètres climatiques et la réserve utile du sol. L'eau des précipitations efficace est répartie, au niveau du sol, en deux fractions : l'écoulement superficiel et l'infiltration.

Pluies acides : retombées de pluies chargées en acides (sulfuriques, nitriques, chlorhydriques) qui ont été lessivés dans l'atmosphère par l'eau.

Pluvial : qui provient de la pluie.

Pluviomètre : instrument permettant de mesurer la quantité de pluie tombée en un lieu et un temps donné.

Pluviométrie : hauteur d'eau de précipitations en un lieu.

Point nodal : point clé pour la gestion des eaux défini en général à l'aval des unités de références hydrographiques pour les S.A.G.E. et/ou à l'intérieur de ces unités dont les contours peuvent être déterminés par les S.D.A.G.E..
 A ces points peuvent être définies en fonction des odjectifs généraux retenus pour l'unité, des valeurs repères de débit et de qualité. Leur localisation s'appuie sur des critères de cohérence hydrographique, ecosystèmique, hydrogéologique et socio-économique.

Pollution : dégradation d'un milieu naturel par des déchets, des substances chimiques, une élévation de température…. Cette dégradation entraîne des dommages, des déséquilibres ou des effets nocifs et porte atteinte au bien-être des organismes vivants.

Pollution de l'eau : rejet de substances ou d'énergie effectué ou non par l'homme dans le milieu aquatique, directement ou indirectement, et ayant des conséquences de nature à mettre en danger la santé humaine, à nuire aux ressources vivantes et au système écologique aquatique, à porter atteinte aux agréments ou à gêner d'autres utilisations légitimes des eaux.

Pollution diffuse : pollution dont la ou les origines peuvent être généralement connues mais pour lesquelles il est impossible de repérer géographiquement l'aboutissement dans les milieux aquatiques et les formations aquifères.

Pollution dispersée : ensemble des pollutions provenant de plusieurs ou de nombreux sites ponctuels. Elle est d'autant plus préjudiciable que le nombre de sites concernés est important.

Pollution ponctuelle : pollution provenant d'un site identifié, par exemple point de rejet d'un effluent, par opposition à la pollution diffuse...

Pollution toxique : pollution par des substances à risque toxique qui peuvent, en fonction de leur teneur, affecter gravement et/ou durablement les organismes vivants. Ils peuvent conduire à une mort différée ou immédiate, à des troubles de reproduction, ou à un dérèglement significatif des fonctions biologiques. Les principaux toxiques rencontrés dans l'environnement lors des pollutions chroniques ou aiguës sont généralement des métaux lourds (plomb, mercure, cadmium, zinc,...), des halogènes (chlore, brome, fluor, iode), des molécules organiques complexes d'origine synthétique (pesticides,...) ou naturelle (hydrocarbures).

Polymérisation : réaction chimique consistant en l'union de molécules d'un même composé (monomère) en une seule molécule plus grosse appelée polymère. Cette réaction peut être accélérée par les hydrures de bore susceptibles de se retrouver dans l'eau.

Pompage : action de puiser, aspirer l'eau avec une pompe.

Porosité : capacité d'une roche liée à contenir l'eau, à la présence de pores qui la constituent.

P.O.S. : Plan d'Occupation des Sols. Il est dorénavant remplacé par le P.L.U.. Il définit à l'échelle d'une commune l'aménagement possible des parcelles cadastrales dans le but d'orienter la politique d'urbanisme de cette commune.

Potable : qui peut être bu sans danger.

Potassium : métal alcalin extrait de la potasse, léger, mou et très oxydable.

Poteau incendie : il permet aux services de lutte contre l'incendie (pompiers) de puiser l'eau du réseau. Un poteau incendie est constitué de quatre parties :
   - un corps peint en rouge équipé de trois prises normalisées, habillé ou non d'un coffre,
   - un tube allonge enterré,
   - un coude à patin avec raccord à brides,
   - un clapet et son dispositif de commande.
Un carré de manoeuvre commande, par l'intermédiaire d'une vis et d'un tube de manoeuvre, l'ouverture et la fermeture du clapet. Afin de supprimer les risques de gel, les poteaux incendie doivent être munis d'un dispositif de vidange. Lorsque l'on ferme le poteau, l'eau contenue dans la colonne doit s'évacuer automatiquement.
En zone urbaine, les poteaux incendie doivent être installés tous les 200 m. Il est obligatoire qu'ils soient de couleur rouge (norme NFS 61-213 et NFS 62-200). Cette couleur, dite "rouge incendie" fait elle-même l'objet d'une norme (NFX 08-008). Il existe des poteaux renversables équipés d'un dispositif permettant de préserver l'étanchéité du poteau en cas de choc accidentel, éviant ainsi tout geyser.
Deux diamètres sont utilisés en France :
   - DN 100 avec 1 prise de 100 mm et 2 prises de 65 mm - 60 m3/h - pression résiduelle 1 bar - fermeture dans le sens horaire 13 ± 0,5 tours.
   - DN 150 avec 1 prise de 65 mm et 2 prises de 100 mm - 120 m3/h - pression résiduelle 1 bar - fermeture dans le sens horaire 17 ± 0,5 tours.

Pourcentage de chlore actif : symbole % c.a.. Il représente la masse (en gramme) de chlore gazeux libérée par 100g de produit. Exemple : 100 grammes d'une solution à 2 % de chlore actif génèrent 2 g de chlore gazeux.

P.P.E. : Périmètre de Protection Eloignée, voir périmètre de protection.

P.P.I : Périmètre de Protection Immédiate, voir périmètre de protection.

P.P.R. : Périmètre de Protection Rapprochée, voir périmètre de protection.

Pralinage : trempage des plants d'arbres dans une solution d'éléments fertilisants et de matières organique.

Précipitation : eau contenue dans l'atmosphère et tombant sous forme de pluie, brouillard, neige, grêle. Le terme 'lame d'eau tombée' est également employé pour quantifier les précipitations. C'est également un phénomène chimique qui fait se cristalliser certains éléments en suspension dans l'eau. Par exemple, l'entartrage des canalisations est dû à la précipatation du carbonate de calcium (tartre) sur les parois internes des conduites.

Prélocalisation : après avoir sectoriser un réseau de distribution d'eau potable, la prélocalisation des fuites d'eau permet de répérer avec plus de précisions la zone du réseau où se situe la fuite. Généralement exécutée la nuit, la prélocalisation consiste à fermer successivement et à intervalle régulier les vannes de sectionnement du secteur d'étude et de vérifier au compteur situé à l'entrée de la zone de sectorisation le débit de nuit. Cette méthode est particulièrement appropriée aux réseaux de type rural à structure ramifiée comme c'est le cas au Syndicat de la Faye. On mesure de nuit, en général entre 1h et 4h, les consommations enregistrées sur un compteur divisionnaire après fermetures successives des vannes du réseau, isolant chacune un secteur ou un tronçon.

Pression : action exercée par une force qui presse sur une surface donnée; mesure de cette force. En eau potable, on mesure la pression de l'eau en bar à l'aide d'un manomètre. Cette unité a remplacé une ancienne dénomination qui pourtant était plus expressive : le kg/cm2. La relation entre ces deux unités est simple : 1 bar = 1 kg/cm2. L'unité de masse par rapport à l'unité de surface qualifie parfaitement ce que représente la pression. En eau potable, l'eau atteint la pression de 1 bar quand elle a parcouru un dénivelé (ou une chute) de 10 m. En effet, une colonne d'eau de 10 m de haut posée sur une surface de 1 cm2 pèse 1 kg comme le montre le schéma suivant :

Démonstration de ce que représente une pression de 1 bar soit 1 kg/cm²

La pression exercée par une colonne d'eau de 10 m de haut sur une surface de 1 cm2 est de 1 bar
 
   Ainsi, dans un réseau d'eau potable, où les canalisations sont en permanence pleines d'eau, lorsqu'un réservoir se trouve 60 m au-dessus d'une maison qu'il alimente, l'eau arrivera dans cette maison avec une pression de 6 bars soit 6 kg/cm2. En effet, une colonne d'eau de 60 m de haut posée sur une surface de 1 cm2 contient 6 litres d'eau et pèse donc 6 kg.

   Ce phénomène de pression peut avoir des aspects négatifs en distribution d'eau potable car si la pression de l'eau est trop forte, les canalisations en plastique et en fonte peuvent être endommagées et subir des casses ou des fuites à répétition. Pour lutter contre ce phénomène, des ouvrages spécifiques, appelés brise-pressions, sont installés régulièrement sur le réseau. Des appareils hydrauliques sont placés dans les brise-pressions pour diminuer la pression de l'eau. Ce sont les régulateurs de pression, appelés aussi, suivant les constructeurs, réducteurs ou stabilisateurs de pression. Voici deux schémas vous montrant le principe de fonctionnement des régulateurs de pression :
 
Schéma de fonctionnement de 2 modèles de régulateur  de pression

Schéma de fonctionnement de 2 modèles de
régulateur de pression
 
   Le principe de fonctionnement d'un régulateur de pression est simple. Le régulateur de pression va maintenir une pression d'eau en aval constante suivant la valeur que l'on aura réglée. Cette pression ne variera pas quelque soit la consommation des abonnés. En revanche, la pression en amont du régulateur de pression va quant à elle varier. Plus la demande d'eau en aval sera forte et plus le ressort va se détendre, le piston s'abaisse et laisse passer plus d'eau, la pression en amont diminue. Par contre, lorsque la demande en aval est faible, le ressort se comprime et le piston bloque le passage de l'eau tout en gardant une pression constante en aval. C'est donc le ressort qui va plus ou moins "freiner" l'eau qui arrive dans le régulateur. Les manomètres placés sur le régulateur de pression permettent de régler la pression au plus juste. Le schéma suivant vous montre comment est constitué cet appareil hydraulilque.
 
Schéma d'un régulateur de pression aval

Composition détaillée d'un régulateur de pression aval
Modèle : REDAR RL (Ramus Industrie)
   La pression de l'eau est donc à la fois un bien et un mal. Elle apporte un confort aux usagers qui peuvent se servir de la force de l'eau dans leurs tâches quotidiennes. En revanche, un excés de pression (phénomène de coup de bélier par exemple) peut avoir des conséquences fâcheuses sur l'état des canalisations du réseau de distribution.

Pression atmosphérique : force exercée par les couches de l'atmosphère sur les couches inférieures et sur le sol.

Pressostat : contact électrique manoeuvré par la pression d'eau. La pression agit sur une membrane et comprime un ressort. Lorsque la valeur de tarage est dépassée, le contact se ferme ou s'ouvre.

Principe de précaution : selon la Loi dite Loi Barnier : "Principe selon lequel l'absence de certitudes, compte-tenu des connaissances scientifiques et techniques du moment ne doit par retarder l'adoption de mesures effectives et proportionnées visant à prévenir un risque de dommages graves et irréversibles à l'environnement, à un coût économiquement acceptable".

Prion : protéine anormale responsable de l'E.S.B. (Encéphalopathie Spongiforme Bovine) dite "maladie de la vache folle". La voie principale de transmission est l'ingestion de produits bovins concentrant de grandes quantités de cette protéine comme la moelle épinière ou la cervelle. Les établissements manipulant ces matières à risques (abattoirs, usines d'aquarrissage) constituent une source de contamination potentielle pour les eaux de surface. Ces établissements sont obligés de traiter leurs effluents par autoclavage (133 °C, 3 bar de pression pendant vingt minutes). Cette substance présente relativement peu de risque dans l'eau potable à cause du phénomène de dilution et de son hydrophobicité. Cependant, aucune méthode analytique n'est disponible à ce jour permettant de quantifier les prions en milieu aqueux. De même, aucune investigation n'a été faite pour connaître l'effet des désinfectants actuels sur les prions.

Prix de l'eau : montant figurant sur la facture d'un abonné et ramené au m3, incluant les prestations : eau potable, collecte et épuration des eaux usées, taxes et redevances, location de compteur. Pour les abonnés domestiques, il est recommandé de prendre une facture annuelle de 120 m3 pour le calcul du prix moyen au m3.

Programme de mesures : document à l'échelle du bassin hydrographique comprenant les mesures (actions) à réaliser pour atteindre les objectifs définis dans le S.D.A.G.E. révisé dont les objectifs environnementaux de la directive cadre sur l'eau. Les mesures sont des actions concrètes assorties d'un échéancier et d'une évaluation financière. Elles peuvent être de nature réglementaire, financière ou contractuelle. Le programme de mesures intègre :
   - les mesures de base, qui sont les dispositions minimales à respecter, à commencer par l'application de la législation communautaire et nationale en vigueur pour la protection de l'’eau. L'article 11 et l'annexe VI de la directive cadre sur l'eau donnent une liste des mesures de base.
   - les mesures complémentaires, qui sont toutes les mesures prises en sus des mesures de base pour atteindre les objectifs environnementaux de la directive cadre sur l'eau. L'annexe VI de la directive cadre sur l'eau donne une liste non exhaustive de ces mesures qui peuvent être de natures diverses : juridiques, économiques, fiscales, administratives, etc.

Programme de surveillance de l'état des eaux : ensemble des dispositions de suivi de la mise en œuvre de la directive cadre sur l'eau à l'échelle d'un bassin hydrographique permettant de dresser un tableau cohérent et complet de l'état des eaux. Ce programme inclus : des contrôles de surveillance qui sont destinés à évaluer les incidences de l'activité humaine et les évolutions à long terme de l'état des masses d'eau, des contrôles opérationnels qui sont destinés à évaluer l'état et l'évolution des masses d'eau présentant un risque de ne pas atteindre les objectifs environnementaux des contrôles d'enquête qui sont destinés à identifier l'origine d'une dégradation de l'état des eaux. Le programme de surveillance doit être opérationnel fin 2006.

Projet d'aménagement et de développement durable (P.A.D.D.) : pièce constitutive du P.L.U., il comporte les orientations générales d'aménagement et d'urbanisme retenues par la commune. Le P.A.D.D. peut en outre comporter des orientations plus ciblées sur telle ou telle partie du territoire communautaire. Depuis la loi sur l'Urbanisme et l'Habitat de 2003, il n'est plus opposable aux tiers.

Protection des berges : action visant à réduire tout type d'érosions des berges. Suivant l'objectif et les forces hydrauliques s'exerçant sur la berge, diverses méthodes allant du génie végétal à des interventions plus lourdes (perrés maçonnés, gabions, palplanches,...) peuvent être utilisées.

Protozoaire : animal unicellulaire pouvant se retrouver dans l'eau. Les protozoaires sont des cellules très différenciées, remplissant les nombreuses fonctions nécessaires à la vie et comportant des organites complexes, elles sont donc fort différentes de celles qui constituent les tissus des métazoaires.

Pseudomonas aeruginosa : cette bactérie vit à l'état saprophytique dans l'eau (eau douce ou eau de mer), les sols humides et sur les végétaux. Elle résiste peu au manque d'eau, elle peut aussi vivre dans le tube digestif de l'homme et des animaux. C'est un agent pathogène opportuniste. Elle provoque de nombreuses infections (pulmonaires, urinaires...) et des gastro-entérites aiguës par la production de toxines et d'enzymes. L'eau potable ne doit pas en contenir.

Puisatier : professionnel dont la spécialité est le creusement des puits.

Puits : ouvrage destiné à effectuer un captage dans un nappe souterraine et constitué par une cheminée verticale creusée jusqu'au niveau de la nappe à capter.

Puits artésiens :
excavation cylindrique creusée dans les eaux profondes, d'où elles remontent en jaillissant. C'est en Artois que l'on s'est occupé de rechercher des eaux souterraines, de là le nom de puits artésien donné à un puits foré.

Purge : placée au point bas du réseau de distribution d'eau potable elle permet la vidange des conduites.

P.V.R. : voir Participation pour Voirie et Réseaux.

Pyrolyse : décomposition chimique provoquée par la chaleur. Procédé produisant des hydrocarbures aromatiques polycycliques (H.A.P.) lors de la pyrolyse du charbon ou du pétrole et pouvant polluer l'eau potable.

 

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